Shakespeare, tome huit-3

2083 Words

À sept heures, il appela : — Alexandre ? — Hein ! quoi, patron ? — Tu n’es pas mort ? — Qu’est-ce que vous dites ? Si je suis mort ? Mais non, patron. — Tu es bien sûr ? — Eh bien ! vous en avez de bonnes, patron. Pourquoi pas vous ? — Oh ! mon tour ne tardera pas. Avec des bandits de ce calibre-là !… Ils patientèrent encore une heure. Puis, Perenna ouvrit une fenêtre et poussa les volets. — Dis donc, Alexandre. Tu n’es peut-être pas mort. Mais en revanche… — En revanche ? — Tu es vert. Mazeroux eut un rire forcé. — Ma foi, patron, je vous avoue que quand j’étais de faction, pendant que vous dormiez, je n’en menais pas large. — Tu avais peur ? — Jusqu’à la pointe des cheveux. Il s’interrompit tellement la figure de don Luis exprimait d’étonnement. — Qu’est-ce qu’il y a, pa

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