VIIIÀ la promenade, comme on dit ici, c’est-à-dire dans l’allée des Châtaigniers, j’ai rencontré mon Anglais. – Oh ! oh ! fit-il en m’apercevant, j’allais chez vous et vous alliez chez moi ! Vous avez donc quitté les vôtres ? – Dites-moi d’abord comment vous êtes au courant de cette affaire ? Tout le monde s’en occupe donc ? – Oh ! non, il n’y a pas de quoi occuper tout le monde. Personne n’en parle. – Comment le savez-vous, alors ? – Un hasard… Et où pensez-vous aller ? Je vous aime, et voilà pourquoi j’allais chez vous. – Vous êtes un excellent homme, monsieur Astley, lui dis-je. – J’étais pourtant très intrigué de le voir si bien informé. – Au fait, je n’ai pas encore pris mon café, j’espère que vous ne refuserez pas d’en prendre avec moi ? Allons donc au café de la gare. Nous cau