Il ne peut résister à l’inquiétude, il essaie ses forces, il soulève la trappe, il descend quelques marches ; il sent que son énergie revient avec l’activité. Il arrive à l’issue des galeries intérieures du rocher, là où Naam a laissé une partie de ses vêtements et l’échelle de cordes attachée encore aux crampons de fer. Il interroge les flots avec anxiété. Les angles du roc lui cachent le côté qu’il voudrait voir. Il voudrait descendre l’échelle, mais sa main blessée ne pourrait le soutenir dans cette périlleuse traversée. D’ailleurs, le jour augmente, et les sentinelles pourraient le remarquer, et découvrir cette communication avec la mer, connue de lui seulement et du petit nombre des affidés, Orio subit toutes les souffrances de l’attente. Si Naam est tombée dans quelque embûche, si el