|68| Un bal d’été.Le même jour, vers l’heure où madame Danglars faisait la séance que nous avons dite dans le cabinet de M. le procureur du roi, une calèche de voyage, entrant dans la rue du Helder, franchissait la porte du n° 27 et s’arrêtait dans la cour. Au bout d’un instant la portière s’ouvrait, et madame de Morcerf en descendait appuyée au bras de son fils. À peine Albert eut-il reconduit sa mère chez elle, que commandant un bain et ses chevaux, après s’être mis aux mains de son valet de chambre, il se fit conduire aux Champs-Élysées, chez le comte de Monte-Cristo. Le comte le reçut avec son sourire habituel. C’était une étrange chose : jamais on ne paraissait faire un pas en avant dans le cœur ou dans l’esprit de cet homme. Ceux qui voulaient, si l’on peut dire cela, forcer le pa