VIII Le coup de Merlin Bien entendu, on fit le nécessaire. Ce Larsonneur, dont, en un instant, le nom était devenu célèbre, fut recherché avec autant de soin que le condamné lui-même. La foule donna des renseignements excellents sur l’un et sur l’autre : M. Martin avait vu un homme, qui n’était pas du quartier, prendre la taille d’une jeune demoiselle pour le mauvais motif. Mme Piou, qui venait de constater le vol de sa tabatière, fut encore plus explicite, disant : – J’y tenais, rapport à l’amitié dont elle était un vif souvenir, mais c’était celle de buis. Je ne suis pas assez faible pour apporter ma boîte d’argent dans des circonstances pareilles ! Les autres éclairèrent la situation d’une façon analogue. Personne ne resta court : chacun avait vu quelque chose ou quelqu’un. Le Manc