V Rideaux verts Bien des gens doivent voir encore, par le souvenir, la prison de la Force, telle qu’elle apparut un jour aux regards des Parisiens, quand on éventra l’îlot situé entre les rues Pavée et Culture-Sainte-Catherine, dans la rue Saint-Antoine, vis-à-vis de Saint-Paul. Personne, excepté les repris de justice, ne connaissait bien cet étrange paquet de constructions, formé par les hôtels de la Force et de Brienne, auxquels les besoins administratifs avaient ajouté tant de rallonges. C’était énorme ; c’était surtout aménagé en dépit de tout bon sens architectural. Un profane, perdu dans cet espace de cinq cents toises carrées, y aurait pu faire deux lieues sans jamais trouver ce qu’il cherchait. Pendant les réparations de la cour du Palais-de-Justice, les deux corps de logis enca