— Je t’ai demandé ton prénom. Je t’écoute. En quelle année es-tu ? Pourquoi vous battez-vous ?
Il ne desserre les dents que pour répondre en grommelant.
— Rudy… En cinquième… Il m’a traité… C’est un vrai tayan !
— Et lui, c’est un Boche !
— Oh ! ne recommencez pas ! Justin ! Va faire sonner la cloche ! On rentre. Chacun se met à sa place. On reparlera de ça plus tard.
En lui-même, Jean rend grâce à la persévérance de Joseph Maubray qui a su, au cours des années précédentes, imposer la discipline des rangs et du silence pour rentrer en classe. L’habitude en reste bien acquise.
Chacun se tient debout, près de son banc.
Marcellin hésite et rêve un peu… Après tout, ce Rudy… ce serait bien la silhouette sous les aulnes…
Une des filles, au premier banc des sixièmes, lui souffle fort offi
