Le combat de Djelika

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Ils ont commencé à se fréquenter et se voyaient beaucoup. Il la conduisait partout et était même son coursier. Il dépensait des fortunes pour elle et lui donnait même de l'argent chaque jour pour ses soins corporels. Tous ses amis la connaissaient désormais et la rumeur ne tardera pas à arriver à ses femmes ce qui d'ailleurs inquiétait moins Djeneba..

Djeneba : on peut aller chez toi ?

Oumar : non y a mes femmes

Djeneba : et tu veux dire qu'elles méritent plus que moi d'être dans ta maison ?

Oumar : non, ce n'est pas ça, mais ça ne sera pas bien vue.je suis une personne respectée, tu le sais.

Djeneba : dans ce cas, on arrête alors !!, car j'en ai marre de me retrouver que dans les hôtels.

Oumar : toi aussi mon cœur ne te fâche pas, tu sais bien que c'est toi ma préférée.

Djeneba : prouve le alors!

Oumar : ça viendra, mais depuis je n'ai toujours pas pu dormir à tes côtés. On fait comment avec cette situation ?

Djeneba : je t'ai dit que je ne suis pas une prostituée, mais une femme à épouser alors si tu veux me toucher épouse-moi c'est simple.

Oumar : mais ça sera compliqué, ma troisième femme est partie, je ne sais où.et les gens vont penser que je ne me soucie pas d'elle.

Djeneba : donc tu l'aimes plus que moi ?

Oumar : non au contraire, c'est une stupide fille. Toi, tu es ma préférée sans doute et tu le sais. Mais je veux sentir ton corps près du mien si tu le savais. J'ai tellement envie de toi. Il faut dire que tu me provoques aussi.

Djeneba : alors, je vais arrêter de te provoquer, revoir.

Oumar : non attend toi aussi, en plus tu avais parlé de mariage d'une amie. T'as besoin de combien ?

Djeneba : 1million en tout, car je dois être la plus belle.

Oumar : d'accord attend je te le donne . Tu vois que je ne t'aime ne soit pas fâché d'accord. On se voit ce soir ?

Djeneba : non, j'ai une occupation demain certainement.

Oumar : tu vas me manquer tu sais.

Djeneba : bon, j'y vais . J'ai besoin de l'argent de transport.

Oumar : non voyons, j'ai mon chauffeur, il va te déposer.

Djeneba : d'accord.. à plus alors..

Il n'arrêtait pas de la fixer avec des yeux gourmands. Djeneba était tellement gâté avec lui qu'il ne regardait même plus ses femmes. Il ne voyait qu'elle, il ne parlait que d'elle à ses amis. Oumar délivrait des informations sans s'en rendre compte. Bientôt, on pourra réunir des preuves contre lui.

Djeneba avait réuni toutes les sommes d'argent qu'il lui donnait et me le remettait chaque fois qu'elle rentrait de chez lui. Moi j'essayais de monter un commerce de mon côté et évoluer un peu.

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Tout se passait bien avec Brahima, il était toujours attentionné et très gentil avec moi. Il prenait soins de moi et m'aidait à guérir de mes cicatrices.

Djelika : tu sais, j'ai appris une nouvelle recette que je veux te faire goûter..

Brahima : hum ah bon ! Vas y apporte.

Puis soudain on entendit Djeneba et son avocat rentrer..

Djeneba : bonsoir les amoureux.

Direct, j'ai froncé mes sourcils et l'ai fixé avec des yeux grands ouverts..

Djelika : ne commence pas.

Djeneba : bah quoi?! C'est sa non? En plus vous formez un beau couple.

Brahima : hum Djeneba toi et tes pensées. Comment allez-vous ? Venez vous asseoir.

Djeneba : eh ça va oh..

Djelika : tu n'es pas avec Oumar ce soir ?

Djeneba : j'ai trouvé une échappatoire , il m'étouffe.. Il m'a même remis 1million de franc CFA. Tiens et commence à créer ton projet ok..

Djelika : que ferais je sans toi..

Djeneba : rien du tout.je plaisante, tu peux te débrouiller très bien, tu es intelligente et très belle. Tu mérites mieux.

Brahima : je n'arrive pas à croire que mon père est une personne pareille. Chaque jour, je découvre une nouvelle facette de lui qu'il n'avait jamais montré au paravent. Il est très vite tombé dans le piège.

Djelika : c'est vraiment un gros porc excuse-moi du terme.. À chaque fois qu'il me touchait ça me dégoûtait.

"Jadis

Jamais Oumar ne m'a montrer aucune attention ni un minimum d'affection. Quand il était de tour dans mon appartement soit c'était pour m'insulter, soit pour me v****r ou me battre. Je l'avais vue être romantique avant.

J'ai voulu le tester une fois. Ce jour-là, j'ai cuisiné son plat favori et je me suis habillé bien pour l'accueillir. Il rentrait toujours très tard dans mon appartement vu qu'il ne me montrait aucun intérêt, mais j'ai décidé d'être gentille ce jour-là et l'attendre. Je commençais peu à peu à accepter mon destin et essayer un peu de jouer le jeu de femme marié.

Je préparai la maison et je me fis belle, j'avais quelques taches sur le corps oui, mais ce n'était pas grave. Et comme d'habitude ce jour-là, il tarda à rentrer. Il ne tapait pourtant jamais à la porte avant de rentrer. D'un coup j'attends la porte sonner..

Djelika : qui est cela ?

Oumar : viens ouvrir la porte idiote ! qui d'autre vient te voir ici à part moi.

Je lui ouvris la porte, puis il rentra. Il était très nerveux comme à son habitude. Les quelques rares fois que je le voyais sourire c'était avec le voisinage ou ses connaissances. Il fut surpris par la table déjà faite, le salon rangé et le lit fait.

Oumar : qu'est-ce qui se passe ici ? qui vient ?

Djelika : personne, enfaîte, c'est pour te faire plaisir.

Oumar : me faire plaisir de quoi ? t'ai-je demandé quelque chose ? viens me servir ici, j'ai faim au lieu de faire l'enfant.

Djelika : mais pourquoi es-tu si cruel ? je te fais plaisir et c'est comme ça, tu me remercies ? jamais, tu n'as montré un peu de sourire à mon égard pourtant j'y ai droit, je suis ta femme Oumar.

Oumar : je t'ai dit de venir me servir et arrête de parler, tu vas augmenter mon mal de tête.

Cette nuit-là encore, j'ai dormi avec les larmes aux yeux. Je ne pleurais pas par son manque d'attention, mais plutôt par le fait que mes parents ont pu me donner à une telle personne ou doit je dire me vendre. Je n'ai eut aucun répit depuis que j'ai eut cette étiquette coller sur mon dos qui est *sa femme* . J'ai au contraire eut que de la t*****e du matin jusqu'au soir.

J'ai finit par laisser mon destin me guider et je me suis laisser faire.

Le peu de romance que j'avais était quand il nous offrait des cadeaux et même là il le faisait que pour son propre intérêt.