Le combat de Djelika

neuf

Désolé pour cette longue absence j'ai eut tellement de chose à gérer..je vais essayer d'être régulière ???

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Après que Brahima s'est fait gronder par ma faute j'ai décidé de lui préparer son plat préféré. Il m'avait appris à manier un peu la casserole et je peux dire qu'il est doué.

¶[Cet événement se déroule bien avant]

Cour de cuisine avec Brahima

Il était déterminer dis donc!. Il vint me réveiller de bonheur pour me trainer dans le marché. Tous les coins et recoins n'était point un secret pour lui. Il choisissait avec délicatesse et attention chaque légumes et refusait catégoriquement ceux qui avaient une mauvaise mine.

Djelika : où as tu appris à réfléchir autant pour le choix des ingrédients.. Pourtant ils se ressemblent tous.

Brahima : non pas tous . Tu sais avant j'effectuais mes études à l'étranger. Je devais me débrouiller seule et toujours acheter de la nourriture n'était pas un privilège pour moi papa m'envoyais plus beaucoup d'argent. J'ai donc appris à choisir des aliments qui ne pourrissait pas vite dans le but d'économiser.

Djelika : je comprends c'est vrai que celui qui ne le connais pas dirais qu'il est irréprochable . Tu vas donc m'aider ton père se plaint toujours que je ne vaux rien..

Brahima : aujourd'hui je vais t'apprendre une de mes recettes favoris. C'est une amie là-bas qui me l'a appris aussi elle s'appelle Korian..

Djelika : hum une amie tu dis!!

Après le marché direction la cuisine.J'etais si émerveillé par ses manières sa façon de couper les légumes, sa façon de remuer la sauce.Tout était un art.

Djelika : sa sent bon dis donc!!

Brahima : c'est une recette très facile à reprendre tu pourrais bleuffer papa avec.

Djelika : j'espère bien car là j'ai aucune envie de voir sa tête.

Brahima : sa iras t'inquiète il vas s'adoucir faut juste essayer de l'amadouer de temps à temps.

Après quelques heures en cuisine, j'ai mis la table et Brahima à servit le repas.

Djelika : alors raconte ton voyage et cette fille comment l'as tu rencontrer?

Brahima : j'étais à mon lieu de travail comme chaque jour. Le dimanche elle passait de temps à temps faire le plein. Dès qu'elle m'a vue elle m'a rapproché et très vite le courant est passé. On a commencé à échanger et on s'est revue plusieurs fois. Je me rappelle que je la donnais des cours de mathématiques et elle pour me remercier elle m'apprenait à cuisiner.

Djelika : oh c'est beau.Depuis ton retour ici tu l'as plus revu ?

Brahima : non je sais pas du tout ce qu'elle est devenu. On s'est complètement perdu de vue.J'ai changer de téléphone et j'ai perdu tout mes contacts.

Djelika : elle était comment ?

Brahima : elle avait tout ce que je recherchais.J'avoue que je tombais petit à petit sous son charme jusqu'au jour ou j'ai appris qu'elle était fiancé.J'ai arrêté de la parler jusqu'à maintenant.

Nous avons tellement discuté qu'on a pas aperçu le temps passé.]¶

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J'ai mis mon grand boubou et je suis sortit faire le marché.Je me rappelais encore des coins où il m'avait emmené.Je fit mes achats et retourna à la maison.J'ai exécuté la recette telle qu'il me l'avait appris puis je servit dans une assiette et je vint le trouver assis dans la cour.Il était un peu pensif et me faisait de la peine.

Djelika : coucou. Je sais que je suis pas la bienvenue mais je t'ai fait ton plat favoris , je sais pas si il aura le même goût que le tien mais je me suis appliquée. Je m'excuse pour toutes les problèmes que je t'ai crée depuis que je suis là. Tu m'aides tout le temps et ce que je fais le mieux c'est de te creer des ennuie.

Brahima : dis pas sa j'allais justement monté te voir sa faisais quelques jours que je te voyais plus. Ne t'excuse pas tu n'as rien fais c'est juste que mon père est de nature nerveux donc ce n'est pas ta faute.Vient t'assoir.

Djelika : j'aimerais bien mais j'ai peur que ta mère ne le prenne mal.

Brahima : alors laisse moi donc monter manger en haut alors..

Djelika : je préfère pas..

Javais je crois très peur de la réaction de Oumar.Il pouvait débarquer à tout moment.

Entre Brahima et moi c'était le silence total. Faut dire que je l'evitais aussi.

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Ces dernières semaine étaient plutot calme. Oumar avait voyagé et je pouvais enfin me reposer.J'avoue qu'avec mes coépouses c'est pas toujours facile et la petite Fatimah qui s'attachait petit à petit à moi ne me rendait pas la tache facile.

En partant Oumar m'avait laisser un peu d'argent j'en profitais pour faire quelques achats.

J'étais au supermarché avec Brahima et je choisissais une robe quand une voix familière m'interpelle.

Djeneba : Djelika!!!cest toi?

Djelika : non dis pas que..Tu es venue en ville?

Djeneba : oui sa fais deux semaines que je suis là et je te recherche. Tu étais introuvable.

Djelika : je sais la ville est plus grande que le village moi même j'ai du mal à me retrouver.

Djeneba : oh ma belle qu'est ce qui t'est arrivé? ton corps est rempli de blessure.Que s'est il passé?

Brahima : hum:hum..

Djelika: désolé, Djeneba je te présente Brahima le fils ainé de mon mari..ET Brahima je te présente Djeneba ma meilleur amie..

Brahima : ravis de faire ta connaissance.Allons nous assoir il y a un restaurant juste en face..

J'étais si contente de la voir mais aussi terrifiée par ce que je pourrais la raconter. Enfaite c'était devenue une lutte pour moi de ne pas dire à la première personne qui se présenterait à moi que je souffrais.J'avais l'impression que c'était normal de se taire.. J'ai pris cette habitude de juste encaisser.

Djeneba : alors raconte..

Djelika : et maman?elle va bien?

Djeneba : oui elle va bien mais depuis ton départ ton père lui mène la vie dure.Oumar ne fais que se venter dans tout le village qu'il prend bien soins de toi.Il prévoit même d'épouser une autre..Ce sont en tout cas des rumeurs de cette nouvelle qui circulent partout toi même tu connais le village.

Djelika : oui je sais y a trop de rapporteur là-bas.. J'ai pas vraiment peur qu'il épouse une autre au moins je pourrais être tranquille un moment, j'ai accepté d'être ici pour ma mère , pour qu'elle ne soit pas humiliée..

Djeneba : mais tu subit d'atroces épreuves. Tu es en ville dénonce le ..

Djelika : c'est pas aussi facile que sa..

Brahima : nous ferions mieux de rentrer.. Tu connais maman elle vas sûrement lui dire qu'on ne fait que se promener..

Djeneba : attend t'habite où ? Comment te rencontrer ?

Djelika : je vais te donner un numéro sur lequel tu peux appeler mais n'a***e pas trop je veux pas de problème.

Djeneba : oh! regarde comment tu es terrifié , tu tremble même ! Je suis là désormais tout iras bien en attendant prend soins de toi..

Djelika : merci. À plus tard..

Nous nous sommes éloignés et sommes rentrés à la maison. Un sentiment d'espoir commençait à m'animer depuis que j'ai rencontré Djeneba. Sa faisait si longtemps et elle me manquait énormément. Désormais je ne suis plus seule.