onze

1302 Words
Toujours sur mon lit , j'observais le téléphone, affaiblit et partager entre deux mondes. De l'un je veux me sauver et de l'autre je veux demeurer sauf que sa a un prix et j'ai pas vraiment les moyens nécessaires pour. Le temps semblait long , les minutes passaient et je n'arrivais toujours pas à savoir quoi dire à Djeneba. Comment lui dire que tout n'est pas facile. Comment la faire comprendre que je suis pas la seule concernés et surtout vas t'elle comprendre? . Mon coeur s'est fendu le jour où j'ai quitté ma mère. Je m'en rappelle comme si c'était hier et la chaleur des larmes sur sa joue me glace toujours autant le sang. ¶ Voilà que mes tantes mon habillés et chanteaint au dessus de ma tête. Des paroles incompréhensible pour moi qui signifiaient certainement beaucoup de choses. J'étais là au milieu ne sachant plus si je devais être heureuse ou malheureuse ce qui est sûr je voulais qu'une seule chose : que sa finisse enfin. Elles se saisissent ensuite de ma main et me conduisit près de ma mère. Elle avait tant maigrit ses jours ci, la pauvre ! . Elle passait ses nuits à pleurer et ses journées triste. Depuis cette nouvelle je l'ai plus revue sourire. Djelika : maman ne pleure pas je t'en supplie. Regarde ta fille qui grandit et qui vas être indépendante. Sitan : justement t'es pas prête . Regarde comment tu es devenue tu n'as plus aucune force comment pourrais tu gérer tout celà. Djelika : c'est mon destin et je suis épuisée de mener une bataille dont je suis la seule guerrière. Je posa mes mains tremblantes sur son visage et la rassura. __tout iras bien ! Elle me serra fort contre sa poitrine et disparaît peu après dans la foule. Cette image qu'elle m'a laissé me hante encore et encore ¶ Je suis vite interrompu par l'appel de Djeneba.J'ai pas vraiment réfléchis à ce que je pourrais la dire. Djeneba : salut.. Djelika : salut. Djeneba : tu vas bien? Djelika : je m'attendais pas à ce que tu agisse ainsi sans mon consentement. Djeneba : écoute je sais que j'ai un peu bousculée les choses mais je ne peux vraiment pas te voir dans cet état. Regarde comment t'as changer. T'es plus la même du tout. Djelika : il ne s'agit pas que de moi tu le sais bien. Ma mère vas en prendre cher si j'agit d'une certaine manière.. pense tu que la justice est une mince affaire ??ne vois tu pas des familles déchirées par les sentences de nos jours? Les riches gagnent toujours et c'est les innocents qui sont punis. Djeneba : de quoi as tu peur? pourquoi ne pas prendre ce risque de tout arranger? Ta mère seras en sécurité après tout cela.. Djelika : pourras tu mesurer la gravité des conséquences qui vas en découdre..? Djeneba : je te comprends parfaitement mais quand comptes tu agir alors ? Quand compte tu t'échapper de cette réalité qui bouffe ta vie. Djelika : quand je serais prête et quand j'aurais les ressources nécessaires pour agir je le ferais. Djeneba : je vais essayer de te comprendre et suivre dans tes objectifs encore une fois sordides.. J'ai dû raccrocher car j'en pouvais plus de l'entendre parler comme si c'était elle qui souffrait. Savait t'elle combien de cauchemar je faisait la nuit? pouvait elle réellement me compter le nombre de cicatrice que j'ai sur le corps ? Comment la suivre sans avoir cette assurance que je serais un jour à l'abri. Oumar est aimé de tous grâce aux dons qu'il fait et ses femmes ne vont jamais le laisser tomber alors d'où vais je sortir mes preuves? Je dois juste attendre le bon moment pour agir . Ah ma tête !j'en peux plus. J'ai vite fait pris une douche me suis mis sur mon lit avec mon verre de tisane.Le temps passe vite dis donc. Espérons que demain sera meilleur. ___Vers 6h du matin. Je viens de me rendre compte que j'avais pas éteint la lumière. Je me suis assoupie. J'entends , après avoir trouver mes sens , des bruits en bas. Djelika : mais il est 6h qu'est ce qui se passe encore ? Qu'est ce qu'elles peuvent être casse pieds ses deux. Manger votre mari c'est simple!!agrrr . Plus les voix s'intensifient et plus je commence à m'énerver. Je suis sortit au balcon pour voir et comme je l'avais deviné c'est encore une querelle entre coépouse. J'ai vite fait rentrer ma tête et verrouiller tout pour ne plus être déranger par le vacarme. Et voilà que mon sommeil est déranger. ___Vers 10h Brahima vînt me chercher. Brahima : allons nous promener j'étouffe ici.. Djelika : sa tombe bien moi aussi j'en peux plus de ses deux. J'étais déjà prête de toute façon. Il avait l'habitude de m'emmener dans des endroits discret mais aujourd'hui y avait trop de monde dehors comme si ils s'étaient tous donné rendez-vous là.. Djelika : agrrr !! pourquoi y a t'il autant de gens ici? Ils ne travaillent pas? Brahima : pourquoi ? t'aime pas voir de monde? Djelika : la dernière fois que j'ai vue tant de gens réunis c'était le pire jour de ma vie.. Brahima : on peut aller ailleurs si tu veux.. viens.. Djelika : non restons là tant qu'il y a de l'air frais sa me vas.. Y avait un banc juste à côté. On s'est un peu assis. C'était plutôt amusant d'observer ce monde : les enfants qui couraient partout , des dames qui causaient et riaient. Certainement elles parlaient de leurs maris c'est un sujet fréquent, et y a des hommes qui étaient sur leur téléphone ou soit dans leur journal ah ! comme au théâtre dis donc! . Peu de temps après j'ai fermé les yeux et me suis laissé aller. Un repos qui n'as pas durer longtemps vue qu'une jeune fille l'a interrompu. Elle était très belle, grande de taille, silhouette fine , une voix douce , un teint marron et des cheveux lisses. Qui peut elle bien être? . Il semble qu'elle connait Brahima.. Je la vois qui se dirige vers lui.. Lise : Brahima c'est toi? Brahima : heu ! bonjour je n'arrive pas à vous reconnaître vous êtes ? Lise : tu m'as vite oublier dis donc mais c'est Lise de l'université.Tu me donnait des cours de mathématiques tu t'en souviens pas ? Brahima : ah oui ! Mais sa fait longtemps dis donc..qu'est ce que tu deviens ? Lise : je suis venu voir ma famille ici..c'est ta femme ? Brahima : non enfaite c'est une amie..elle s'appelle Djelika .. Lise : ah ravis de te connaître.. Djelika : merci moi aussi.. J'étais un peu perdu dans tous ses mots échangés , figé ne sachant plus quoi dire. C'est donc elle son ex petite amie. Je les observais et voyais Brahima sourire. Il riait au éclat à chaque mots qu'elle pronnoncais. Je comprends mieux pourquoi elle faisait un tel emprise sur lui. Brahima : et ton mari? Lise : oh je me suis plus marié. J'ai finit par craquer et faire comprendre que c'est pas la vie que je voulais mener. Brahima : t'as toujours ton caractère de lionne dis donc.. Lise : toujours! faut bien survivre dans cette jungle qu'est la société. Ravis que tu connaissent tout sa sur moi encore.. Djelika : on peut rentrer s'il te plaît je sent la fatigue.. Brahima : oui bien-sûr je te retrouve à la voiture le temps de la dire au-revoir. Djelika : ok. J'ignore pourquoi mais elle m'énervait. Et d'ailleurs tout le monde m'énervait. Je me sentais comme une hypocrite car je voyais les autres heureux et pas moi et ce sentiment commence petit à petit à faire surface.
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