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JULIA
J’étais assise sur un comptoir à l’arrière du garage automobile prête à m’envoyer deux hommes. Moi ! Je me sentais étrangement puissante. Ils m’avaient nourrie, divertie, ne s’étaient même pas plaints quand je leur avais parlé de changer l’huile de mon camion. Ava allait me tuer si elle apprenait que c’est ça que j’avais fait pendant un rencart avec deux types séduisants.
Mais j’étais devenue nerveuse au café. J’avais envie de les emmener tous les deux au lit, mais ma zone nue était là pour me rappeler ce qu’ils verraient si on en arrivait là. J’avais mis une robe parce que l’idée de m’engoncer dans un jean était insupportable. Et c’est là que m’était apparue cette idée.
Mais maintenant, nous étions seuls dans un endroit tranquille. Seuls. A s’embrasser. Et je savais très bien
