Chapitre XVC’est une singulière idée, n’est-ce pas, que de s’occuper d’un compositeur de symphonies. BERLIOZ. En entrant dans la rue des Martyrs, passé le boulevard Rochechouart, Meyrargues vit de loin le cabinet de travail de M. Vignon éclairé d’une flamme de lampe. Les bruits de la ville et les vols d’oiseaux noirs s’arrêtaient à cette vitre. Il regarda la fenêtre haute aux clartés clignotantes, et plus agile, heureux de sa mission, monta chez le veilleur du phare. Mme Vignon l’accueillit avec la réserve flatteuse qui lui était habituelle. Le musicien courut à sa rencontre : – Fini, vous savez, fini. – Quoi donc ? – Le troisième acte, naturellement… je veux dire le remaniement, un rude travail. – Et c’est de votre faute, monsieur Meyrargues. – Laure veut dire grâce à vous. – Com