point de vue de kaï
la nuit dernière a été l'une des plus terrifiante de ma vie. Je n'ai jamais eu aussi peur . j'ai cru mourir d'angoisse tellement j'étais inquiet. j'étais même limite, paniqué.Ne sachant trop quoi faire devant la situation à laquelle je faisais face. En effet, liv a eu une violente crise au milieu de la nuit. et quand je dis violente, je pèse mes mots. Elle n'arrêtait pas de trembler. et son corps tout entier était devenu soudainement froid. comme si elle venait de sortir d'un congélateur. et je ne vous parle même pas de sa respiration saccadée. Elle respirait tellement fort qu'on entendait sa voix dans toute la pièce. on aurait dit quelqu'un en plein agonie. Je n'avais jamais vu ça de ma vie. Et rien que le fait d'y repenser me glace le sang.
flashback
Dans un état de panique totale, j'eu pour premier réflexe d'aller chercher de l'aide , mais olive me retint par le bras pour m'empêcher de bouger.
olive: ne.....ne t'en vas pas .( balbutia t'elle difficilement entre deux souffle) .
kaï : mais je dois trouver de l'aide liv. tu ne vas pas bien du tout.( dit je paniqué).
Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais sa voix était si faible et elle était si essoufflée qu'il m' était difficile de la comprendre. je me rapprocha donc beaucoup plus près de son visage pour mieux entendre ses mots.
kaï : qu'est ce que tu as dis?
olive : Medic..... medi....caments.( balbutia t'elle faiblement et de manière répétée.).
kaï : médicaments ? tu as des médicaments pour calmer ta crise? où sont ils.( demandais je .).
Elle leva difficilement un doigt pour m' indiquer son dressing. Et je me précipitai tout de suite pour aller chercher les médocs . mais son dressing est si énorme que je ne sait où commencer. j'ouvre donc tous les tiroirs et renverse leurs contenus jusqu'à ce que je finisse enfin par trouver les médicaments emballé dans un sac . je les prends et retourne rapidement au près de liv .
kaï : c'est de ces médicaments que tu parles? ( dis je en m'asseyant à son chevet.).
mais elle ne me répondit pas. elle en avait plus la force. tout ce qu'elle fit c'est d'ouvrir la bouche pour que je les lui donne. je compris alors que c'était les bons médicaments. je les sorti du flacon, et les mit dans sa bouche accompagné d'un peu d'eau. liv avala les comprimés d'une traite, puis ferma les yeux toute suite après. Elle paraissait tellement épuisée . Quelque instant plus tard, ses tremblements commencèrent progressivement à se calmer. et la température de son corps ainsi que sa respiration revinrent petit à petit à la normale.Les minutes suivante , liv finit par sombrer dans un sommeil profond . elle dormait paisiblement comme si de rien n'était. comme si rien n'etait jamais arrivé. ce qui me laissa sans voix. j'était carrément choqué.
fin du flashback
cette expérience m'a vraiment traumatisé. au point où je n'ai pas réussi à fermer l'oeil de la nuit. j'ai passé mon temps à vérifier le poule et la respiration de liv toutes les 15 minutes. je n'arrivais pas à me détendre. Tant que je n'aurais pas l'avis d'un médecin qui me confirmera qu'elle va bien, je ne pourrais pas me détendre. et dieu merci, il fait déjà jours. et un médecin est en route. j'espère qu'il sera là bientôt.
je suis perdu dans mes réflexions lorsque j'entends des gémissements de liv qui vient de se réveiller. je me précipite à son chevet
kaï : liv? ça va? tu vas bien ?( lui demandais je.).
olive : p****n où est ce que je suis ?( dit elle grimaçant de douleurs en se tenant la tête).
et je ne pas si c'est dû à sa gueule de bois ou à sa crise d'hier .
kaï : tu es dans ta suite .( lui répondis je.).
olive : si je suis dans ma suite, alors qu'est ce que toi tu fiche ici.( dit elle avec ce ton détestable dont elle seule a le secret.).
kaï : tu étais ivre morte hier. alors je t'ai raccompagné dans ta suite.
olive: j'étais ivre hier c'est vrai. mais pas au point d'oublier que nic me tenait compagnie hier. alors comment se fait il que tu sois la personne qui m'ai raccompagné dans ma suite?
kaï : c'est une longue histoire. je vais te la racconter plus tard. mais en attendant il y a quelques choses de bien plus important dont on doit parler
olive : kaï tu ne vas pas recommencer avec ton histoire a la c*n de sentiments n'est ce pas ? ( dit elle en se passant les mains dans ses cheveux.).
kaï : ça aussi on doit en parler. mais ce n'est pas de ça il est question. il y a bien plus important.( dis je les bras croisés en face de son lit.).
olive : ok . vas y accouche. de quoi il est question.( dit elle sans même me prêter attention.).
elle a carrément les yeux rivés sur son téléphone.
kaï : est ce que tu as des problèmes ?
olive : oui . comme tout le monde .( dit elle les yeux toujours rivés sur son téléphone.).
kaï : je ne parles pas de ça.
olive : alors soit plus précis
kaï : est ce que tu as des problèmes de santé liv ( dis je en continuant de la fixer.).
et je remarque tout de suite un changement dans son attitude. elle n'est plus aussi sereine qu'elle ne l'était il y a quelques instants.
olive : non. je n'ai aucun problème de santé. je suis très bien portante même. c'est tout ce dont tu voulais parler? si c'est tout , tu peux t'en aller maintenant stp. ( dit elle avec un ton qu'elle veut calme. mais qui est tout le contraire.).
kaï : liv, dans la nuit d'hier, tu as piqué une violente crise pendant près de 30 minutes. j'ai cru que tu allais y passer tellement c'était grave. tu n'arrêtais pas de trembler et tu peinais même à respirer. je n'ai jamais eu autant peur de ma vie ( dis je d'un ton sérieux.).
ce qui ne lui fait apparemment aucun effet vue qu'elle lance un long soupir pour exprimer son agacement.
olive: et bien désolé de t'avoir inquiété. mais ce n'était rien du tout. il m'arrive de faire des crises quand je suis trop soûle.c'est tout.( dit elle d'un ton peu convaincant.).
kaï : tu es sûre ? parceque c'est la deuxième fois que tu fais un malaise devant moi. et la première fois tu n'étais pas du tout soûle.
olive : ohh kaï c'est bon ça va. si je te dis que ce n'est rien, c'est que ce n'est rien . alors arrête d'en faire tout un plat et laisse moi tranquille stp.( dit elle d'un ton irrité.).
mais j'ai à peine le temps de répliquer qu'on sonne à sa porte. j'imagine que c'est le médecin. je pars donc ouvrir la porte. et il s'avère que j'avais raison.
médecin : bonjour monsieur ! c'est vous qui m'avez contacté?
kaï : oui c'est moi. entrez svp .( dis je en lui ouvrant la porte.).
olive : qui est ce ? ( s'écria une liv confuse.).
kaï : c'est un médecin. j'ai lui ai fait appel pour pouvoir t'osculter. comme ça on sera sûre que tu vas bien.
et je ne sais pas ce que j'ai dis de mal, mais le visage de liv se décompose aussitôt et elle rentre dans un état de rage folle.
olive : p****n mais c'est quoi ton problème ? qui t'a donné le droit d'appeler un médecin hein.( cris t'elle furieuse.).
kaï : je veux juste m'assurer que tu vas bien
olive: mais je ne t'ai rien demandé. tu n'as rien à faire de ta vie ou quoi. tu t'ennuies au point de fouiner ton nez partout dans mes affaires ?
kaï : mais liv....
olive: tais toi. écoute moi bien, c'est la dernière fois que je le répète. je ne veux plus que tu t'approche de moi. je ne veux même pas sentir ton ombre. alors prends ton fichu médecin et sortez d'ici.( hurla t'elle.).
kaï : liv..
olive : j'ai dis dehors putain.( cria t'elle a nouveau.).
sans rien ajouter, le médecin et moi sortons de la suite accompagné de liv qui nous claque la porte au nez. je me retourne vers le docteur tout gêné.
kaï : désolée monsieur. je ne sais pas ce qui lui a pris.
médecin : oh ce n'est rien. ne vous inquiétez pas. bon je vais disposer. mais n'hésitez surtout pas à m'appeler en cas de besoin.
kaï : merci beaucoup.( dis je .).
médecin : je vous en prie
il m'adresse un sourire avant de partir . j'arpente les couloirs de l'hôtel jusqu'à ma chambre toujours dans un état d'incompréhension total. je ne sais pas trop ce qui vient de se passer. qu'ai je fais de mal pour qu'elle se mette en colère de la sorte. tout ce que je voulais, c'était m'assurer qu'elle va bien. je rentre dans ma suite la tête dans les pensées. et je ne m'appercois même pas de mes potes assis au salon.
cris: eh kaï, on est devenue invisiblis ou quoi? ( dit il.).
kaï : désolé les gars. j'ai beaucoup de choses en tête en ce moment.
Liam: par beaucoup de choses en tête, tu veux parler de ton amourette liv? ( dit il d'un ton taquin.).
kaï : je n'ai vraiment pas envie de rigoler en ce moment les gars . alors arrêtez.
Liam : bon d'accord. plus sérieusement, qu'est ce qu'il se passe ? pourquoi tu fais cette tête. ( me demande t'il.).
mais je reste silencieux un moment sans rien dire.
cris prend une bouteille de whisky, puis serre un verre qu'il me tant .
cris : allez mon potes . viens t'asseoir et raconte nous tous.( dit il .).
je me dirige vers mes amis, et m'asseoir en face d'eux . puis comme si je n'attendais que ça, je me mets à complètement vider mon sac .
kaï : je ne sais plus quoi faire les gars. quelque soit ce que je fais, elle pète les plombs et ça part dans tous les sens.
cris : peut être que tu t'es trompé sur elle. et qu'elle ne t'aime tout simplement pas mon pote. je crois que tu devrais laissé tomber. il y a plein de nana sur cette île.
kaï : non. je suis sûre qu'il y a quelque chose entre nous . j'en suis certain.
cris : alors pourquoi elle te rejette comme ça. cette meuf ne fait que te rabaisser chaque fois que tu l'approche. je ne suis pas spécialiste en amour mais je peux te dire que ce n'est pas ça l'amour.
Liam : moi je pense qu'il devrait continuer. peut être qu'elle a peur d'admettre qu'elle ressent quelques choses.
cris : ou peut être qu'elle ne l'aime tout simplement pas. sinon qui passerais son temps à fuire une personne pour qui on a des sentiments ?
Liam : peut être une personne qui n'est pas prête à ouvrir son coeur .et encore moins en si peu de temps. de plus kaï n'arrête pas d'être insistant envers elle. ce qui l'a rend encore plus méfiante.
j'écoute attentivement l'avis de chacun de mes amis . et je ne sais plus trop quoi penser. si ça se trouve, cris a peut être raison. peut être que liv ne ressent absolument rien pour moi . et que je me fais des idées. et puis de toute façon, qui tomberait amoureux de quelqu'un en si peu de temps ? enfin, à part moi bien sûr. je suis complètement perdu là. mais quoiqu'il en soit, il y a bien quelque chose que je me dois de faire
kaï : quelque soit ce qui est vrai ou faux, une chose est sûre, je n'aurai pas dû interférer dans ses affaires sans son accord.( dis je .).
cris: mais ça partait d'une bonne intention.
Liam : même si. moi non plus je perdrais les boulons si quelqu'un que je connais il y a à peine une semaine n'arrêtait pas de se mêler de mes affaires.
cris : je te rappelle que kaï a fait appel à ce médecin parcequ'il s'inquiétait pour elle. c'est pas comme s'il avait commis un crime.
Liam : ça je le sais. je sais qu'il voulait l'aider. mais s'il y a bien une chose que tu dois comprendre mon pote,( il se retourne vers moi.) c'est qu'une aide n'est nécessaire que lorsque la personne qui en a besoin le demande. parceque sinon ça devient du harcèlement.( dit il en me fixant.).
kaï : tu as raison. il faut que je présente mes excuses à liv. et cela le plus tôt possible. et si après elle ne veut quand même plus me voir , je la laisserai tranquille.( dit il.).
Liam : voilà. ça c'est mon pote que je connais.
kaï : bon merci les mec de m'avoir écouté. je vais aller prendre un bain .( dis je avant de me lever du sofa.).
Liam : t'inquiètes. les potes s'est fait pour ça mon poteau. mais dis, on peut bouffer ton petit dej ? la réception l'a envoyé depuis un bail maintenant. ça va bientôt refroidir.( s'écria t'il.).
kaï : je savais bien que ce n'était pas gratuit.
Liam : allez kaï. c'est juste un petit dej quoi.
kaï : c'est bon , servez vous à volonté ( dis je en montant les escaliers pour me rendre dans ma chambre.).
le soir venu, aux environs de 17 h, je commande des fleurs pour aller m'excuser auprès de liv. je sais qu'elle va me recaler vue qu'elle n'est pas du genre à s'extasier devant des fleurs, mais bon, c'est l'intention qui compte. une fois mes fleurs livrées, je me dirige à la suite de liv pour lui parler. je m'arrête un moment devant la porte pour respirer un bon coup.
kaï : allez kaï. respire ça va aller. au pire elle va t'envoyer boulet. mais au moins tu auras tout essayé. tu n'auras aucun regret.( dis je pour essayer de me convaincre.).
je frappe à la porte, mais je n'entends pas de voix.alors j'appuie plutôt sur la sonnette en me disant qu'elle est peut être dans sa salle de bain et qu'elle n'a pas entendu. mais je n'entends toujours pas de réponse.j'apperceois l'un des réceptionnistes dans le couloir.
kaï : euh excusez moi svp( l'interpellais je.).
réceptionniste : oui monsieur ?
kaï : la demoiselle de cette chambre, elle est sortie?
réceptionniste : ça je ne saurais vous le dire monsieur. mais si vous sonner et qu'il n'y a pas de réponse, c'est peut-être parce qu'elle n'est pas à l'intérieur.
kaï : okay .je vous remercie.
réceptionniste : je vous en prie monsieur.( dit il avant de continuer son chemin.).
je me résigne donc à partir. mais j'entends un bruit étrange à l'intérieur. je pense tout de suite au pire. je me remets à taper à la porte.
kaï : liv? liv t'es là ? liv si t'es là réponds moi stp?( criais je de l'autre côté de la porte.).
mais toujours aucune réponse.
kaï : mon dieu j'espère qu'il ne lui ai rien arrivé.( dis je paniqué.).
j'essaie de forcer la porte pour ouvrir,mais à ma grande surprise, elle n'est pas verrouillée. ce que je trouve bizarre. mais bon , pas le temps de se poser des questions. j'entre précipitement à l'intérieur, et me dirige tout droit vers la chambre de liv.
kaï : liv? liv tu es là ?( dis je en courant presque vers sa chambre.).
j'entre en trombe à l'intérieur et complètement essoufflé. mais ceux sur quoi je tombe me coupe automatiquement mon souffle restant, et me fige sur place. Quand je vous disais que je m'étais imaginé le pire, et bien je m'étais tout imaginé sauf ceux à quoi je fais face en ce moment même. parceque ça ,ce n'est pas le pire, c'est plutôt l'horreur..........