vérité absolue, vérité contestée

3529 Words
je suis complètement pétrifiée.j'ai le coeur qui bat à cent à l'heure. mais je fais de mon possible pour ne pas paniquer.je ne lui montrer que j'ai peur . et Vu qu'il remarque que je reste calme , il enlève doucement sa main de ma bouche. et je reprends progressivement mon souffle. olive : qu'est ce que vous me voulez.( dis je la gorge nouée tellement j'étais stressée.). mais je ne laisse rien paraître . il esquisse un sourire plutôt effrayant et me regarde de la tête au pied. homme : tu te souviens de moi n'est ce pas? ( me demande t'il en enroulant ses doigts autour de mes mèches de cheveux.). olive : écoutez, si c'est de l'argent que vous voulez, je n'ai pas beaucoup d'espèces sur moi. mais je peux aller retirer de l'argent dans un guichet et vous le donner. dite moi seulement combien vous voulez et je vous le donnerez.( dis je dans un moment de désespoir.). je sais parfaitement qu'il n'est pas là pour de l'argent. mais j'essaie du mieux que je peux de communiquer avec lui et de le calmer . et qui sait, peut-être qu'il changera d'avis et prendra l'argent en échange de ma vie sauve. mais je me rends compte très vite que je me suis trompé sur toute la ligne. au lieu de le calmer, ma proposition n'a fait que le rendre furieux. homme : donc comme ça en plus de me manquer de respect devant des milliers de personnes en me jetant votre vers de bière à la figure, vous osez aussi me traiter de mendiant? ( dit il carrément énervé.). olive : non . vous m'avez mal compris. ce n'est pas ce que je voulais dire .( me reprenais je.). mais il ne veut rien entendre. j'ai à peine terminé ma phrase qu'il me coince encore plus fort contre le mur, et commence à m'etrangler. homme : vous croyez que je crève de faim au point de venir prendre vos miettes. olive : je suis désolée.je......je ne voulais pas dire ça.( dis je essoufflée en me debatant de toute mes forces.). mais rien à faire, il est beaucoup trop costaud. je commence à manquer d'air et ma vision commence à devenir floue. homme : alors, tu ne fais plus la grande gueule . vas y, ouvre ta bouche et cris pour voir. joue le rôle de cette femme odieuse et irrespectueuse comme tout à l'heure. allez allez y.( cris t'il en continuant de serrer son emprise.). je n'arrive plus à respirer, et je commence à paniquer. je me débat comme je peux, mais c'est peine perdue. je commence même à manquer de force. et pour ne rien arranger, mon nez commence à saigner a********t. olive : mon dieu.( me dis je intérieurement.). je suis désespérée. et la peur s'empare de tout mon être. ma vie entière commence à défiler sous mes yeux . je sens mes membres me lâcher. et tout commence à devenir noir. et au moment où j'allais complètement abdiquer, l'univers décide de me venir en aide. " lâchez là tout de suite où je vous plante une balle dans le dos" dis une voix. je n'arrive pas à voir qui s'est vu que ma vision est trouble. mais à en juger le ton , ça a l'air d'être une voix féminine. femme : je vous ai dit de la lâcher ( dit elle d'un ton ferme.). mais mon agresseur ne lui obéit pas. il continue de me tenir par la gorge mais un peu moins fort cette fois. homme : écoute moi bien poupée, c'est pas bien de se mêler des histoires qui ne nous concerne pas. alors je vais te donner une chance de te barrer d'ici. et de faire comme si tu n'avais rien vu . femme : et moi je vais compter jusqu'à 1 . et si jamais vous la tenez encore, la poupée que je suis va vous cribler de balle. elle se rapproche de l'homme et colle son arme dans son dos. ce qui le fait paniquer. il me lâche tout de suite et met ses mains en l'air. homme : c'est bon . ça va. je m'en vais. je m'en vais.( dit il en marchant doucement à reculons.). et quand il s'appercoie qu'il est assez loin, il commence à courir comme jamais. la jeune femme se précipite vers moi pour me faire lever du sol. femme : vous allez bien ? ça va? ( me demande t' elle accroupie devant moi). mais je n'arrive pas à parler. j'essaie plutôt de reprendre petit à petit mon souffle. et quand c'est enfin fait, elle me tant un mouchoir pour m'essuyer le sang du nez. olive : merci beaucoup. ( dis je difficilement en lui adressant un sourire.). femme : vous allez bien ? olive : oui ça va mieux. je vous remercie beaucoup. vous m'avez sauver la vie.( dis je en lui prenant la main.). femme : ce n'est rien. vous n'avez pas à me remercier. allons nous en d'ici. cet endroit n'est pas sûr .( dit elle en m'aidant à me lever.). on marche jusqu'à mon hôtel vu qu'on en est plus trop loin, et je l'invite dans ma chambre. on entre à l'intérieur et je referme la porte derrière nous à double clés. olive : allez y . asseyez vous.( lui dis je.). femme : merci ( dit elle avant de s'installer sur le sofa .) . je m'assoie à côté d'elle. et pose la tête sur un coussin pour reprendre mes esprits femme : vous êtes sûre que vous allez bien. votre nez n'arrête pas se saigner. olive : c'est rien. ça va s'arrêter bientôt. ne vous inquiétez pas. je vais bien. mais je veux encore vous remercier pour votre aide . vous ne savez pas à quel point je vous suis reconnaissante. Femme : vous n'avez pas à me remercier pour ça. je suis juste venu en aide à une femme en difficulté. solidarité féminine on a dit . c'est donc normal.( dit elle avec un sourire.). elle est vraiment magnifique. et ça se voit que c'est quelqu'un de bien,remplie de vie et d'entrain. je peux le percevoir par son look particulièrement original. elle a des cheveux rose fait en couettes .et elle porte une mini combinaison en jean et des bottines. et je vous parle même pas de ses tatouages si magnifique. femme : le type qui vous a agressé, vous le connaissez ? olive : pas vraiment . on va dire qu'on s'est rencontré plutôt dans la journée. et que ça ne s'est pas bien passé femme : ahh je vois ! ce monde est vraiment rempli de taré. c'est pourquoi je me méfie de tout le monde à chaque fois que je sors. olive : c'est aussi pour ça que vous avez une arme ? femme : oh ça ( elle fait sortir l'arme de son sac.). c'est juste du plastique olive : vous voulez dire que c'est une fausse? femme : hum hum. olive : vous avez pris le risque de me venir en aide alors que vous n'aviez même pas de moyens de vous défendre.je vous admire encore plus. femme : on va dire que j'adore le risque. et déjà, ce n'était pas un si grand risque. j'ai senti qu'il n'était pas assez intelligent ce mec , alors je savais que mon plan marcherait. olive : ah bon. comment avez vous su qu'il n'était pas intelligent ? femme : et bien c'est simple. aucun homme doté de raison et de bon sens ne s'attaquerait à une femme sans défense. olive: vous n'avez pas tort.( dis je en souriant.). je l'adore déjà cette fille. elle tellement cool. femme : bon , je ne vais pas vous déranger longtemps. je vais rentrer chez moi. olive : vous plaisentez? vous ne me dérangez pas du tout. et puis il est tard. ce n'est pas prudent pour vous de sortir à cette heure. vous imaginez si le type est encore dehors à roder. vous devriez rester dormir femme : oh non . je ne.... olive : svp . ça me soulagerai de savoir que vous allez bien. vous m'avez pratiquement sauvé la Vie. alors c'est le moindre que je puisse faire. mais si vous ne voulez pas dormir avec moi , il n'y a pas de soucis, je peux vous réserver une chambre. femme : non ça va. pas la peine. je vais dormir ici avec vous. olive : et bien puisqu'on va dormir dans la même chambre, autant faire les présentations. je suis olive ( je lui tant la main.). femme : moi c'est Maria Georgia. mais vous pouvez m'appeler gia .( dit elle en me serant la main). olive: enchantée gia. gia : le plaisir est partagé olive : euh gia, on peut se tutoyer ? les bonnes manières c'est pas vraiment mon fort gia : bien sûr. moi aussi je déteste les manières de courtoisie. c'est chiant on se met toutes les deux à rire . quand je vous disais que je l'aimais déjà cette fille. en plus d'être belle, elle est sympa. olive : bon gya, je vais aller prendre un bain. tu peux aller te coucher si t'as sommeil. gia : très bien. c'est compris. je la laisse dans la chambre et part je part prendre ma douche. quand je reviens, gia dors déjà.la pauvre, elle s'est installée sur le canapé pour ne pas me déranger. elle a l'air si épuisée. j'évite donc de la déranger et la recouvre d'un drap.puis je monte me coucher dans mon lit. une fois allongée, je n'arrive pas à dormir. je n'arrête pas de penser à ce qui m'est arrivé dans cette ruelle. je n'arrête pas de me dire que j'aurais pu mourir ce soir même. et ça m'a vraiment terrifié. jusqu'à cette soirée, je n'ai jamais eu peur de la mort. parce que je n'y avais jamais vraiment pensé. quand j'ai découvert mon cancer, je me suis mis dans un état de déni total. et je me suis dis , ma belle, profite de ta vie, et adviendra ce qu'il pourra.mais expérimenter la mort d'aussi près m'a vraiment fait peur. c'est la première fois que l'idée de mourir se concrétise vraiment dans mon cerveau. je me rends compte que c'est réel. du genre, vraiment réel, et ça me fait tout drôle. est ce que je serai prête quand le moment viendra? je n'en sais vraiment rien. tout ce que je sais c'est que mon temps m'est compté, et je ne dois pas le gaspiller. c'est donc plongée dans mes réflexions existentielles, que je finis par m'endormir de fatigue. quand j'ouvre les yeux, il fait déjà jours et gia est déjà debout. je me lève du lit et vais prendre ma douche . puis je descends au salon . olive : bonjour gia gia: salut olive . j'attendais que tu te réveilles pour pouvoir m'en aller. olive : pourquoi tu es si pressée ? tu peux rester un moment, on va déjeuner ensemble gia: je ne veux pas te déranger olive : qui a dit que tu me dérangeais. je ne te l'aurais pas proposé si c'était le cas. et puis en restant, tu me tiendra compagnie un moment. on pourra papoter. après un moment d'hésitation, elle finit par accepter. gia: d'accord. olive : merci. allez ,installons nous à table.( dis je tout excité.). je ne sais pas pourquoi mais j'apprécie sa compagnie. même si on ne se connait que depuis hier, je me sens à l'aise avec elle. et je ne sais pas si c'est parcequ'elle m'a sauvé la vie. où peut être parceque pour une fois depuis longtemps, je ne suis pas seule. c'est assez étrange de dire ça vu que c'est moi qui repousse tout le monde. mais ça me fait quand même du bien d'être accompagné de quelqu'un. de plus, gia ne connais pas mon histoire.elle ne sais pas pour ma maladie. alors je n'ai aucune pression la concernant. on est toutes les deux juste deux étrangères qui se tiennent compagnie. et c'est bien comme ça. pendant près de 30 minutes, gia et moi discutons autour d'un repas. elle me raconte sa vie, et me parle de sa famille. et je me rends compte qu'elle vie ici à Sao Paulo depuis sa naissance. ce qui veut dire qu'elle connait la ville. une bonne occasion pour moi de lui demander de me faire visiter. olive : j'ai entendu dire qu'il y a des endroits sympas ici à Sao Paulo. gia: tu n'imagines même pas. il y a tellement de choses à voir. je vis ici depuis plus de vingt ans et il y a encore des endroits qui me laissent sans voix. olive: j'aimerais bien les visiter. surtout les favelas. gia: et bien si tu veux, je peux te faire une visite guidée. olive : c'est vrai? je m'apprêtais même à te le demander.merci beaucoup . gia: de rien. c'est un plaisir pour moi . de plus, il y a plein d'endroits que j'aimerais visité. alors je ferai d'une pierre deux coups.( dit elle en m'adressant un sourire.). olive : en tout cas tu me sauves la vie. après notre déjeuné, je monte m'apprêter pour notre sortie -visite. je mets une magnifique robe jaune fleurie, avec des sandales à sortie. puis j'accorde le tout avec de petites boucles. quand j'ai fini de m'habiller,je descends au salon. olive : alors , comment tu me trouves gia: tu es très bien habillé. beaucoup trop bien habillé même je pense. je la fixe avec un regard confus gia: et bien ta tenue est magnifique. mais si tu veux qu'on aille visiter des favelas, tu devrais la changer. parceque sinon on va se faire vandaliser.( dit elle en souriant.). ce qui me fait rire aussi. olive : bon d'accord. je vais me changer. je monte dans ma chambre par la suite, puis opte pour un ensemble plus discret. jean, t-shirt et basket. puis je me fais une queue de cheval. olive : et qu'est ce que t'en penses de celle là ? gia: voilà . c'est beaucoup mieux. on peut aller dans toutes les favelas que tu veux maintenant olive : allons y alors. gia: c'est parti. on sort de l'hôtel, puis on emprunte un taxi pour se rendre au centre ville. avant de partir dans les favelas, j'ai l'idée de faire quelque achat pour le donner ensuite en dons aux personnes dans le besoin. on part donc faire les magasins. et on achète plein de vêtements, ainsi que du savon, des couches , de la nourriture pour bébé et des médicaments etc.... une fois terminé, on prend un taxi ,et on se met en route pour serrana fluminense. l'une des favelas les plus célèbres de Sao Paulo. c'est gia qui a eu l'idée. je regarde à travers les vitres de la voiture, et la vue est vraiment magnifique. il y a un certain contraste entre la couleur, la structure et l'ancienneté des bâtiments. ce sont des choses qu'on ne voit pas tout le temps. c'est vraiment particulier. gia remarque mon émerveillement et se met à sourire. gia: c'est beau n'est ce pas ? olive : tu n'as pas idée. j'ai jamais vue quelque chose d'aussi beau. Merci de me faire visiter ces magnifiques endroits. gia : je t'en prie. c'est une fierté pour moi de te faire découvrir mon pays . on arrive enfin à serrana fluminense quelques minutes plus tard. on descend toutes les affaires achetés, puis on se promène dans certaines maisons pour faire des dons. gia à l'air de connaître le quartier. c'est elle qui me serre de guide. olive : tu es déjà venue ici? tout le monde à l'air de te connaître gia: oui bien-sûr. c'est même ici que j'habite. chez moi est à quelque pâté de maison. olive : ah wai . tu me montres? gia : bien sûr. quand on aura fini avec les donts on ira chez moi. olive : génial. je suis impatiente de rencontrer ta famille. gia : tu vas voir. ils sont tous sympa. on marche pendant quelques minutes, puis on rentre dans une dernière maison pour donner le dernier dont. elle est vraiment en mauvais état. ceux qui y habitent doivent être vraiment pauvres. olive : tu connais ceux qui habitent ici? gia : oui. c'est une vielle dame. et elle vit toute seule. olive : toute seule ? gia : hum hum. elle n'a plus de famille. son mari est mort il y a peu. et personne ne veut l'approcher parcequ'il disent que c'est une sorcière. olive : et pourquoi penses t'il cela ? ( demandais je confuse.) . "parceque j'ai des visions. j'arrive à voir ce que vous ne voyez pas à l'oeil nu .et ça, ça leur fait peur" dit la voix d'une femme. gia et moi sursautons de surprise , et nous retournons vers la voix pour voir qui c'est. c'est une assez vielle dame d'une soixantaine d'années. elle est assez étrange. il y a une certaine aura qui se dégage autour d'elles. et c'est vraiment bizarre. gia : bonjour Mami. mon amie ici présente est venu t'apporter quelques cadeaux.( dit elle.). gia me touche le bras pour me demander d'avancer. olive : oh euh , bonjour madame. je ... je vous ai apporté quelques denré et quelques produits pour vos tâche quotidienne. j'espère que ça vous sera utile. ( dis je en lui tendant les présents.). la vielle dame me les prends des mains ,puis les pose sur une table. vieille dame : je vous remercie.( dit elle en me tenant la main.). olive : je vous en prie. c'est un honneur pour moi de faire ça.( dis je avec un sourire.). vielle dame : étant donné que vous m'avez apporté beaucoup de cadeaux, je me dois de vous rendre la pareille.c'est la tradition. olive : oh non . ce n'est pas nécessaire.( dis je.). mais elle insiste. vieille dame : c'est la tradition. vous devez accepter mon cadeau en retour sinon je serai vexée. je suis complètement gênée. et je ne sais pas comment réagir. je fixe gia pour savoir quoi faire, mais elle me fait un signe de la tête puis m'adresse un sourire pour me faire comprendre que tout va bien. j'arrive alors à gardé mon calme. olive: c'est d'accord. je vais accepter votre cadeau. vielle dame : très bien. allez vous installer sur la table làba.( dit elle.). elle fait signe à gia de nous laisser seule. cette dernière s'exécute et sort de la pièce. il ne reste que nous deux. la vielle dame s'asseoir en face de moi et me prends les mains. j'ai le coeur qui bat à la chamade . vieille dame : pourquoi avez vous peur? ( dit elle en me fixant droit dans les yeux.). olive: quoi? vielle dame : vous avez peur. et j'arrive à le ressentir d'ici . olive: oh euh, c'est normal. c'est parceque c'est la première fois que je fais une chose pareille. donc j'appréhende un peu. vielle dame : non . c'est plus profond que ça. votre âme est tourmentée je le sens. c'est comme si vous craignez quelque chose. ( dit elle en continuant de me fixer.). olive : je ne vois pas de quoi vous parlez.( dis je en baissant les yeux.). vieille dame : je vais être beaucoup plus clair. normalement quand de nouvelles personnes entrent ici, j'arrive à lire directement leur vie entière. que ce soit leur passé ou leur avenir. quand ce n'est pas le cas , cela signifie que cette personne est déjà morte ou va mourir bientôt. et présentement, je n'arrive pas à lire votre avenir ( dit elle en me regardant droit dans les yeux.). je suis prise de peur. je retire vite fait mes mains des siennes,puis je me lève de la table. olive : je vous remercie pour votre cadeau, mais je vais devoir m'en aller.( dis je avant de lui tourner le dos.). vieille dame : la vie et la mort sont les cycles de l'univers. ils sont inévitables. nous allons tous finir par mourir un jour. alors vous ne devriez pas avoir peur que cela vous arrive .( cris t'elle dans mon dis.). je me stop , puis me retourne pour lui faire face. olive : je n'ai pas peur de mourir. au contraire, j'ai déjà accepté mon sort. vieille dame : si ,vous avez peur. et c'est cette peur qui vous fait prendre de mauvaises décisions. c'est cette peur qui vous oblige à foutre le reste de votre vie en l'air. olive : je vous le répète, je n'ai pas peur. vieille dame : comme je l'ai dis, on va tous mourir un jour , c'est inévitable. mais vous au moins le destin vous a donné la chance de connaître votre temps de vie restant. afin de vous permettre de vivre les meilleurs derniers instants de votre vie . et on sait vous et moi que ce n'est pas ce que vous êtes entrain de faire actuellement. alors pendant qu'il est encore temps, commencez à réparer vos erreurs et vos mauvaises décisions. sinon vous serez à jamais une âme tourmentée........
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD