Chapitre 7 A ndré Mariolle entra le premier chez M me Michèle de Burne. Il s’assit, et il contempla autour de lui ces murs, ces objets, ces tentures, ces bibelots, ces meubles qu’il chérissait à cause d’elle, tout cet appartement familier où il l’avait connue, trouvée et si souvent retrouvée, où il avait appris à aimer, où il avait découvert en lui et senti croître, de jour en jour, cette passion, jusqu’à l’heure de l’inutile victoire. Avec quelle ardeur il l’avait attendue quelquefois en ce lieu coquet, fait pour elle, cadre délicieux de cet être exquis ! Et comme il connaissait l’odeur de ce salon, de ces étoffes, une douce odeur d’iris, aristocrate et simple ! Là il avait tressailli de toutes les attentes, tremblé à toutes les espérances, exploré toutes les émotions, et, pour finir, to