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Le face-à-face avec Myriam Climont commença mal. Furieuse d’avoir dû abandonner sa librairie pour répondre à la demande du commissaire, la jeune femme attaqua d’entrée de jeu.
– Je serais heureuse de savoir ce qui peut justifier une convocation aussi comminatoire. Si vous croyez que c’est facile pour moi d’abandonner mon commerce ! Je n’ai qu’une personne pour m’aider et je ne peux pas la faire venir au débotté tous les matins, selon votre bon vouloir.
– Mademoiselle, répondit Maupas avec son flegme et sa courtoisie habituels, il s’agit malheureusement d’une enquête criminelle, soumise à certains impératifs. Je regrette d’avoir à vous déranger pendant votre travail, mais des éléments nouveaux nécessitent un complément d’interrogatoire.
Elle resta murée dans un silence hostile, attend
