Papa avait rougi, comme toujours quand il se fâchait.
Tu ne sais pas de quoi tu parles ! lui a-t-il rétorqué en hurlant. Je fais mon devoir pour mon pays. C’est la bonne chose à faire.
La bonne chose pour qui? lui a-t-elle répondu. Tu ne sais même pas pour quoi tu te bats. Pour une stupide b***e de politiciens?
Je sais exactement pour quoi je me bats. Pour que notre nation reste unie.
Oh, excusez-moi, Monsieur États-Unis, lui a-t-elle crié. Tu peux justifier ça à tes propres yeux de la manière que tu veux, mais la vérité, c’est que tu pars parce que tu ne peux plus me supporter. Parce que tu n’as jamais su com- ment t’adapter à la vie de famille. Parce que tu es trop stu- pide pour faire quelque chose dans la vie après tes années dans l’armée. Alors, tu bondis sur tes pieds et tu t’enf
