27 Je regarde avec inquiétude les environs et j’aperçois la façade de ce qui était jadis un magasin d’alimentation. Il est abandonné, comme tout le reste, complètement vidé. Mais contrairement aux autres commerces, ses portes semblent encore intactes. Je me demande si nous pouvons y entrer et verrouiller la porte derrière nous. — Par ici ! je crie à Logan qui se tient là, figé, indécis. Nous courons vers l’entrée du magasin, les Cinglés à peine une trentaine de mètres derrière nous. Je m’attends à ce qu’ils crient, mais ils sont complètement silencieux. Avec toute cette neige, ils n’émettent pas un bruit, et curieu- sement, je trouve cela encore plus étrange que s’ils hurlaient. Nous atteignons les portes, je tourne la poignée et je suis soulagée qu’elles s’ouvrent. J’y entre rapideme