VoluptéN’ayant pour vêtements qu’un collier, tes bas noirsEt le mince ruban qui tient ta chevelure,Au milieu des coussins tu regardes le soirMonter en vagues d’ombre au travers des tentures. Quelque chose de doux, de puissant, d’ennuyéVient des flacons ouverts, du tabac, du silence,Fait rouler ton front lourd sur ton bras repliéD’un attrait d’impudeur pare tes nonchalances… L’air épais et brûlant et les parfums trop fortsAjoutent à l’ardeur qu’émanent les étoffesLorsque la volupté forte comme la mortÉcartèle la chair, l’exaspère et la chauffe. Ah ! Sois vile à souhait et sers mon seul plaisir !Que ta bouche me soit ingénue et perverse !Tends-moi tes seins vivants qu’agitent les désirsEt tords complaisamment tes reins et les renverse. Mais dans tes yeux sans flamme aux bleus inexpliquésS’il