Septième ciel

1003 Words
Un jour je te jure que je te manquerai. Et ce jour-là, j'ne serai plus là. Un jour, ton téléphone s'allumera, et tu voudras que ce soit mon nom sur l'écran. Un jour tu me chercheras parmi tous ceux que tu rencontreras mais tu ne me trouveras pas. Tu m’as donné des bribes d’une histoire d’amour sans cœur qui m’a laissé dans la confusion. Un jour, tu me reverras et tu réaliseras à quel point tu n'étais rien sans moi. Je te déteste Serena! *** En attendant ce jour, je devais grandir, mûrir, durcir. Devenir ce que tous les pseudos justicier.es du genre féminin appellent "fuckboy" Brooklyn, le deuxième plus bel endroit des Etats Unis, juste après New York. Connue comme étant la ville des négoces et des affaires. Mais surtout la ville de l'art sous toutes ses formes. J'y avait grandi et étudié la finance, comme mon père l'avait voulu. Mais je comptais bien retourner chez moi. Littérature, musique, sport. Tout était réuni dans cette ville pour que je devienne un autre homme. La friandise de toutes les femmes. Les femmes. Vous savez, je ne parle pas des petites poupées bon marché qu'on impressionne avec un téléphone dernier cri et des babouches Hermès. Je parle de vraies femmes, celle qui sont un mélange d'innocence et de vices. Celles qui s'excitent devant l'intelligence, le charisme et l'élégance. Les femmes ambitieuses qui savent utiliser tous leurs atouts pour se hisser jusqu'au sommet les plus hauts. Ces femmes-là étaient des proies de choix. Celles que je convoitais le plus. J'avais élevé mes standards. Mais le principe restait le même. On sème, on s'aime, on b***e et puis on s'ex. Cette nuit d'ailleurs je ramenais une bombe dans mon appartement. Une brune. Alicia ou Vanessa je ne sais plus trop quel était son prénom. Je l’avais rencontrée à un dîner affaire et j'avais bien remarqué qu'il se cachait derrière ses lunettes carrées et ses grands airs de femme d'affaire, une petite vilaine. La porte s'ouvrit et j'eus à peine le temps de poser ma mallette que la panthère avait sorti ses griffes. Elle m'embrassait langoureusement et s’empressa de glisser sa main mouette dans mon jean. Alicia : J'ai envie de toi (Avait-elle dit en serrant mon membre dur) --- Moi aussi (La voix toute chaude) J'avais retiré sa chemise brutalement et son soutien-gorge avait cédé juste après. Du bout de ma langue habile, je peinturais son cou de ma salive jusqu'à ce que je prenne son sein à pleine bouche. Je lui léchais le téton, tandis que je malaxais l'autre de ma main. Elle laissa difficilement sortir un gémissement de sa bouche. Cela me plaisait. Plus elle se débattait, plus ça m'excitais. Adossée sur ma table de bureau, elle retira ma chemise et ne put s'empêcher de s'extasier à chaque fois que ses mains traversaient les quatre dos d'ânes qui ornaient mon ventre plat. Mon membre devenait de plus en plus dur et la demoiselle commençait à s'impatienter. Sous le feu de l'action, elle se retira de mon étreinte et débarrassait tout ce qui se trouvait sur ma table. Plus le temps de retirer sa jupe taille haute et ses talons. Ma lady s'était courbée contre la table et m'offrait son derrière comme plat de résistance. Je souriais en coin alors que je baissais légèrement mon pantalon pour laisser sortir escalibur. Les femmes sont toutes les mêmes. --- Dépêche toi qu'est-ce que tu attends !? (En remuant son fessier) Sans préavis j'entrais en elle d'un coup sec et le cri de joie qui sortait de sa bouche était celui d'une femme qui n'était plus loin du septième ciel. Elle en redemandait encore. Il lui fallait plus que ça. Quel appétit d'ogre Je me mis à la labourer de toute mes forces, alors que le mobilier sur lequel elle se cramponnait agonisait sous les griffes de ses longs ongles rouges. Elle ne tenait plus sur ses jambes Alicia : Oh oui comme ça, ne t'arrête pas ! (Dit-elle en se cambrant pour laisser ma verge glisser jusqu'au fond d'elle) Elle n'aurait pas dû dire ça. Tout à coup, mes souvenirs enfouis remontèrent en moi et je me rappelais de cette nuit où j'écoutais ma femme s'envoyer un autre. Les souvenirs se changèrent en images et le bas du dos que j'avais sous mes yeux était devenu mon punching-ball. Elles aimaient toutes ça. La force, la sauvagerie. J'avais déchirer sa jupe et ses fesses moles devenaient toutes rouges à cause des coups qu'elle recevait. La rage montait en moi. Comment avait-elle pu me faire souffrir autant ? Pendant qu'elle gémissait de toutes ses forces, son prénom s'échappa de ma langue. --- Serena ! Alicia : han han ! C'est qui Serena !? (Demandait-elle en atteignant l'o*****e) Sur le dernier coup ferme qu'elle reçut, elle avait atteint le Graal... Et notre nuit s'arrêtait ainsi. J'étais dégouté comme à chaque fois que je terminais ma besogne. Je renfilais mes vêtements et m'en allais. Alicia : Où vas-tu comme ça ? --- Je dois prendre un vol dans deux heures. Ciao ! Alicia : Tu plaisantes !?! Et mes vêtements ? s******d! Je ne me souciais pas de ce qu'elle faisait derrière moi et je sortais de l’appartement. Deux heures plus tard, j'étais à l'aéroport, sur le point d'embarquer quand je reçus l'appel de mon père. --- Allô papa ? Oui, je suis à l'aéroport. Je serais au pays dans quelques temps! J'avais passé cinq années aux Etats Unis, loin de ma famille. À étudier la finance afin de reprendre le flambeau de l'entreprise de mon père. Cinq années à me forger une armure. J'avais disparus sans donner de signes de vie à Serena. La seule personne avec qui je discutais c’était Félix. Ce traître que je considérais comme mon meilleur ami. Mais tout était prévu. Si Félix savait que je revenais, alors Serena aussi le savait. La vengeance est une rose rouge. Elle est belle, mais ses épines blessent. *** Serena : Ryan ? Je rêve C'est bien toi ?
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