Des larmes de rage me montaient aux yeux. — Oh ! Marian, vous pleurez, vous !… mais, pauvre chérie, tout votre amour et votre dévouement n’empêcheront pas ce qui doit arriver. Laissez mon oncle agir à sa guise… promettez-moi seulement que vous resterez près de moi après mon mariage ! Promettez-le-moi, Marian ! Lorsque j’eus promis, elle changea brusquement de sujet : — Pendant notre séjour à Polesdean, vous avez reçu une lettre, Marian… À son ton hésitant et à la manière dont elle détournait les yeux, toute rougissante, je compris qu’elle faisait allusion à Walter. — Je croyais, Laura, que nous avions décidé de ne plus jamais parler de lui, dis-je doucement. — Comptez-vous lui répondre bientôt ? insista-t-elle. J’hésitais à lui apprendre son départ et la part que j’y avais prise. D’