XIIIGontran se réveilla au contact d’une main qui lui touchait l’épaule. C’était l’inconnu qui était de retour. Ne pouvant se rendre compte du temps écoulé, l’artiste promena les yeux autour de l’atelier. – Vous cherchez M. Stauber ? demanda l’arrivant. – Oui, il était là, il n’y a qu’une minute, quand je me suis endormi. – Oh ! une minute ! fit en riant le libérateur. Voici deux bonnes heures que vous dormez. Sans doute que M. Stauber se sera impatienté à attendre votre réveil, car, comme je montais, je l’ai rencontré dans l’escalier qui s’en allait. Il était même à tel point distrait qu’il a passé près de moi sans me voir, en marmottant à mi-voix : – Bast ! après celle-là, une antre !… Et la bonne ! j’en ai le pressentiment. Cependant, l’artiste s’était mis sur pied. – Partons-no