XIILe soir, après son dîner, Gontran revint à son atelier pour recevoir l’inconnu qui lui avait demandé un rendez-vous. Dans la journée, il avait pensé à se renseigner sur celui qui l’avait délivré en allant frapper à la porte de ses voisins, les Mauraize. La présence de ce jeune homme chez ces derniers, où il était admis indubitablement à titre de fiancé de Madeleine, donnait au peintre la certitude qu’il lui en serait parlé, soit par le père, soit par la fille, et que, de la sorte, il pourrait s’instruire et du nom et de la situation dudit inconnu. Malheureusement pour le peintre, il avait trouvé close la porte de ses voisins qui, au dire de la concierge Clara, étaient partis en promenade, laquelle devait être suivie de la soirée passée au théâtre, ce qui ne les ramènerait pas au logis