chapitre 81
1093 Words
(PDV de Savannah)
« Quelqu’un si connais en informatique ?
« Moi Savannah ! Je m’appelle Oliver, Je gérais le réseau a bêta, pourquoi ?
« Savannah c’est quoi la suite ?
« on va s’amuser ! Mais avant il nous faut de la musique. Se que tu veux, un truc qui bouge, tu peux t’en occuper Oli ?
« Oui m’dame.
« Bon en attendant faite leur un garrot au genou, je ne veux pas qu’ils crèvent de suite et trouvez-moi une scie, tronçonneuse peu importe du moment que ça peut découper ses barreaux. Je leur pointe du doigt les cages, tous s’exécutent, quelques instants après de la musique retenti, sa fais du bien, deux autres arrivent avec une scie électrique, parfait... Je me rattache les cheveux.
« Ok trouvez de quoi la brancher, les autres, je les conduis a l’ancienne arène, déblayez moi le passage et j’en veux trois pour emmener ceux déjà morts ici. Il y en a 8 encore vivant, vous êtes quinze, je vous laisse vous répartir les tâches et faire joujoux avec. Quand vous serez en panne d’inspiration, je prendrai le relais. Lâchez-vous les gars ok ! Zéro pression, zéro jugement, laissez sortir se que vous avez en vous, voyez ca comme un genre de confession avant le grand saut…
Je les laisse la et pars commencer à scier les barreaux, aux deux extrémités, je les veux tous sans exception.
Sa fait 3 jours qu’on est là, j’ai pas beaucoup dormi… les mecs se sont bien déroulées, mais tous on finit le deuxième jours… des p’t**s joueurs… on les a tous empalé de l’arrière train jusqu’à la bouche sur un barreau et planté dans le sol de l’arène et on les a fait brûler comme des porcelets. Le plus dure a était le fossoyeur, il était tellement lourd on s’y est mis a quatre pour le soulever. Mon bureau était trop petit alors on l’a pendu a un crochet dans la ruche, j’ai essayé de retirer la fos mais impossible…alors j’ai essayé de la faire descendre d’avantage, j’avais pas prévu qu’il se coupe en deux. Beurk, j’en eu un haut de cœur… J’aime bien cette fos, je me suis habitué à son poids maintenant, je pense que je vais la garder. On est tous restée les regarder brûler puis quand les feu s’éteignirent, un peu trop vite a mon goût, ils étaient cramé mais entier… Je leur demande de refaire leur choix, les dix de base ne changèrent pas d’avis et les cinq indécis étaient mes nouveaux frère d’armes. Je tir, non pas difficilement et sans regret, une balle dans les tempes aux 10 assit. J’avais espéré que se venger, aurait suffi pour changer d’avis, mais ils en ont trop bavé. Avec les autres ont emmène leurs corps à l’incinérateur avec nos autres frères perdu et mon Will... On y brûle aussi tous ceux du frigo, on ne laisse rien, aucune trace. Je dis aux autres de sortir et m’assois sur la table pour regarder le feu s’éteindre, tête sur mes genoux en pleurant silencieusement. Il y a mon Will là-dedans…. J’entends des bruits de pas, Abel bordel qu’il est jeune, Tom suivie de Steeve apparaisse à la porte, il se mettent autour de moi en silence et regarde les braises avec moi, je tourne la tête brièvement, il est là aussi. Encore une hallucination, je n’ai pas beaucoup mangé encore…. Mais pourquoi son fantôme m’apparaît maintenant ? Il me regarde, triste, les yeux rouges. Je refixe mon feu et le vois partir du coin des yeux.
« Ça va Sav ? je hoche la tête et essuie mes yeux en me levant. C’est fini ma belle, allé viens ! Il me tape l’épaule.
« Je ne peux pas les laisser là. Faut qu’on les sorte d’ici aussi.
« M’man il n’y a plus personne… de qui tu parles ? Je lui pointe le feu du doigt
« Il y a nos frères là-dedans, ils méritent mieux… je prends un sac en plastique et commence a mettre les cendres dedans
« Sav je…
« Il y a Bob ! Il y a William…. Je pleure, on ne peut pas les laisser là… Steeve ! Je le supplie des yeux.
« Fais pas ça avec tes mains tu vas te brûler. Il part chercher un genre de grosse pelle et en sort toutes les cendres. Tom porte le sac, je récupère ma Fos que je mets par-dessus mon épaule, une pomme et les sui jusqu’à la sortie. Je ferme les yeux la lumière, la chaleur sur mon visage l’air frais dans mes poumons, j’ai toujours le cœur serré et j’ai lui de sentir son odeur, je regarde le paysage, c’est magnifique. J’avais eu deux, trois flash-back, de ma vie ici, durant mon séjour, beaucoup d’Eliott, quelques-uns de Kyle enfants. Le bruit des arbres et le murmure de l’eau, ouais je suis chez moi ici.J’ouvre les yeux et croque ma pomme, je parcours le camp du regard, ils ont fait du bon boulot en 3 jours, puis mes yeux se fixe sur des visages familiers. Tom me pose sa main sur mon épaule libre.
« J’ai tenu ma promesse, mais je n’aurai pas dû. T’avais raison m’man… ce n’est plus ma famille non plus.
« Ils…. Ils sont là. ? Je veux dire pour de vrai Ton ! Ils sont venus ?
« Ouais t’hallucina pas ! Il ricane, j’en fais tomber mon arme. Ils ont failli pas venir… ils m’ont pris pour un fou qui divagué. Je lui souris et hausse un sourcil a plusieurs reprise.
« Leurs en veux pas pour ça…
« Je leurs en veux pour toi M’man. Laisse tomber ok.
Sucker se lèvent et me regarde, hésitant, tout comme moi. Je les fixe
« Vous ne répondez jamais aux messages ? S’il y avait un problème il resté les fruits….
« On n’a jamais rien reçu.
« Et c’est ton excuse pour… ? C’est fou tu vois par ce que…. Quand c’est devenu chaud pour mon c*l, la première chose que j’ai faîte c’est envoyer la seule personne qui pouvait me sauver, protéger TES intérêts. On n’a pas le même sens du mot famille appartement. Donne-moi ton téléphone.
« Sav je…
« Ton tel p****n ! Je tends la main et il me le donne, je cherche le panneau avec l’oiseau dessus et me prend en selfie, je m’écarte vers le bord du lac
« Hé crétin ! a quel nom t’a mis mon deuxième numéro ? il se gratte la tête
« Chieuse...
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