XVII Ainsi périt tragiquement Wilhelm Storitz. Hélas ! sa mort survenait trop tard. Bien que la famille Roderich n’eût désormais plus rien à craindre, cette mort aggravait la situation plutôt qu’elle ne l’améliorait, puisqu’elle nous faisait perdre l’espoir de retrouver Myra. Accablé par la responsabilité qui pesait sur lui, le capitaine Haralan contemplait d’un air morne son ennemi abattu. Enfin, prenant son parti de ce malheur irréparable, il eut un geste de désespoir et s’éloigna à pas lents dans la direction de l’hôtel Roderich, afin de mettre les siens au courant de ces déplorables événements. Le lieutenant Armgard et moi restâmes sur place, au contraire, en compagnie de M. Stepark, venu, comme par miracle, nous ne savions d’où. Le silence était parfait, malgré ces centaines d’homm