XIV Ainsi donc, mes craintes se réalisaient. Wilhelm Storitz n’avait pas quitté Ragz et il était entré sans difficulté dans l’hôtel Roderich. Qu’il eût manqué son coup, soit ! Mais cela ne garantissait nullement l’avenir. Ce qu’il avait essayé vainement de faire une première fois, il essaierait de le refaire, et peut-être avec un meilleur succès. Il importait donc d’arrêter un plan de conduite qui nous garantît contre les attaques ultérieures de ce misérable. Il ne me fut pas très difficile d’imaginer ce plan de conduite. Je résolus tout d’abord de réunir les diverses personnes menacées à un titre quelconque et d’organiser un système de défense tel qu’il fût impossible à personne de les approcher. J’étudiai soigneusement les moyens d’atteindre cet idéal, et, dès qu’ils furent trouvés, je