1 L’épouvante – Ah ! non, non, s’écria Patrice, cela ne sera pas ! Il se rejeta contre les fenêtres et contre les portes, saisit un chenet avec lequel il frappa le bois des battants, ou le mur de moellons. Gestes stériles ! C’étaient les mêmes que son père avait exécutés jadis, et il ne pouvait faire dans le bois des battants ou le moellon des murs que les mêmes éraflures, inefficaces et dérisoires. – Ah ! maman Coralie, maman Coralie, dit-il en un cri de désespoir, c’est de ma faute. Dans quel abîme vous ai-je entraînée ! Mais c’est de la folie d’avoir voulu lutter seul. Il fallait demander le secours de ceux qui savent, qui ont l’habitude !... Non, j’ai cru que je pourrais... Pardonnez-moi, Coralie. La jeune femme était tombée sur un fauteuil. Lui, presque à genoux, l’entourait de s