######Jennifer######
Nous arrivons dans une grande maison, elle est entourée de gardes armées.
Il me fait sortir brusquement de la voiture, une femme se dirige vers nous.
Jessica : Alors, tu nous ramène une p*****e ?
Pétasse ? Elle m'a traité de p*****e. ? J'ai qu'une envie c'est de lui arracher les cheveux.
Rodriguez : Amenez la dans une des chambres.
Je frisonne toujours, le visage qui baigne de larmes. Mon maquillage démêlé
ainsi que mes cheveux. Un jeune homme s'approche de moi, il me tient par le
bras. Je suis envahie par la peur, le diable et cette g***e qui venait de me
traiter de p*****e sont partis. Je mets du temps à avancer
Carlos : Tu ferais mieux de te ressaisir, Rodriguez n'aime pas les filles lentes. Suis moi !
Lui, au moins il a l'air d'être un peu gentil mais je n'oublierai jamais que c'est lui qui avait mis une balle dans la tête de ce pauvre Santiago.Je le suis, il m'amène dans une chambre, elle est confortable.
Carlos : Prends une douche, une fille t'apportera de quoi te changer, le boss
doit échanger avec toi.
Il referme la porte en me laissant, mon cœur fait un bond. Je regarde tout
autour de moi, je cherche une porte de sortie, enfin quelque chose qui pourrait
me permettre de m'évader de ce lieu et d'être éloignée de ces malfaiteurs.
J'entends une personne entrée, je sursaute. Je vois que c'est une fille ayant
à peu près mon âge. Elle m'apporte un de ses survêtements.
Laura : Je m'appelle Laura, je t'apporte ceci pour que tu puisses te changer
après ton bain.
Elle me fait un sourire accueillant, je ne lui réponds pas. Elle me regarde un
instant, voyant que je suis toujours terrifiée elle essaie de se rapprocher de
moi mais je fais un pas en arrière mettant une distance entre nous.
Je n'ai confiance en personne, certes elle est une fille mais que fait elle avec ces types ? Sûrement elle est comme eux.
Laura : N'aies pas peur, je ne vais rien te faire. Je veux juste t'aider !
M'aider ? En quoi faisant ? Peut être qu'elle pourra m'aider à m'échapper d'ici, alors je baisse un peu la garde et j'essaie de lui parler.
Jennifer : M'aider ? Tu veux vraiment m'aider ? Sniff... Alors s'il te plaît aide moi à m'en aller d'ici. Je n'ai rien fait, je ne sais pas pourquoi je suis ici et avec des gens ...
Je ne peux plus parler, mes larmes ne font que couler comme s'il pleut. Elle
se rapproche de moi et me tient comme pour me rassurer.
Laura : Vas prendre ton bain, on en reparlera plus tard. Et surtout ne traine
pas trop, le patron déteste qu'on le fasse attendre.
##### Camillo Rodriguez#######
Laura nous rejoint au bureau.
Laura : Elle est très effrayée, elle ne sait pas pourquoi elle est ici.
Jessica : Qu'est ce qu'elle doit ici ? Vous auriez dû en finir avec elle plutôt que de la ramener ici, elle ne nous servira à rien, ça c'est certain.
Laura : Tu ne serais pas par hasard jalouse d'elle, même en étant terrifiée je
la trouve belle. Par son accent, je ne pense pas que c'est une italienne.
Diego nous rejoint, je n'avais pas prêté attention à ce qu'elles se disaient.
Diego : Jefe, ìtengo que mostrarte algunas cosas ! ( Boss je dois te montrer
quelques choses ).
Il m'amène dans une petite maison que j'ai l'habitude de régler mes comptes
avec ceux qui m'ont trahi ou ceux qui fourrent leur nez partout.
Il ouvre la cage, je ne suis pas surpris de voir plus d'une vingtaine de personnes dans cette cage. Hommes comme femmes. Je vais m'asseoir sur mon siège.
J'entends leur murmure et ça me fait marrer. C'est en ce moment, qu'ils se
rendent compte que Carlos n'est pas le sanguinaire. Carlos me rejoint avec
quelques uns de mes hommes.
Je me caresse le menton, je ne m'attendais pas à avoir une visite de si tôt.
Rodriguez : iTráeme a esa Chica ! ( Amenez moi cette fille ).
??? : i Muy bien Jefe ! ( D'accord patron ).
L'homme de main s'en va me ramener cette pleurnicheuse.
##### Jennifer #####
J'avais fini de prendre mon bain, je me suis contentée de me changer, je
continue de pleurer. J'implore le tout puissant de me sauver de cette cage.
Un homme robuste entre dans ma chambre.
??? : Soy yo ! ( Suis moi ! )
Jennifer : Où m'amenez vous ?
Il ne me répond pas, il vient me soulever de force. Je me débats comme je peux
en lui criant dessus.
Jennifer : Quiero bajarme. ( Je veux descendre ).
Il ne m'écoute pas et m'amène dans une petite maison. Là, il me dépose. Je vois des hommes enfermés dans une cage. Mon coeur fait un bond, va t'il
m'enfermer avec ces personnes ?
Il ne me calcule pas, il me demande de m'assoir avec une voix une imposante et
un visage terrifiant. J'avale difficilement ma salive, il enlève sa veste et retrouve ses hanches.
Rodriguez : iSácalos de aquí ! Dales afiladas y diles que lunchen. ( Faites
les sortir ! Donnez leur des armes tranchantes et dites leur de se battre ).
Carlos va les libérer, un autre homme apporte une table avec des armes
exceptés des armes à feu ainsi que des grenades. Au début, ils hésitent mais
lorsque ce diable les fait savoir que c'est chacun pour soi, ils commencent à se battre. Chacun lutte du mieux qu'il peut, le sang coule, je n'en peux plus de voir des humains souffrir de la sorte, des cris de desaroi se font entendre, je ferme les yeux et je me mets à pleurer.
Le sanguinaire et les hommes présents se réjouissent de la scène. Ils ont
l'habitude de voir ces genres de barbaries et ils sont tous excités.
En un laps de temps, ils sont tous morts, personne n'est restée vivant. Leur corps les uns sur les autres et le sang coule à flot.
Le sanguinaire se lève, il sourit face à ça. Il me jette un coup d'oeil, je sursaute de peur, j'ouvre grandement les yeux, j'ai la nausée. Mon cœur ne fait que battre à la fulgurante.
Il se rapproche de moi, j'essaie de retenir mon envie de pleurer, je ferme ma
bouche de crainte de hurler. Il fait sortir une arme à feu. Il s'accroupit, je tremble.
Il me caresse les cheveux avec son arme. Je ferme les yeux. Oh mon Dieu, sauve moi de cet homme malade et cruel.
Rodriguez : Tu parles l'espagnol ?
Je hoche la tête pour lui dire oui.
Rodriguez : Tu es muette ou quoi ? Tu ne peux pas me répondre avec ta p****n de gueule ?
Je sursaute face à son cri.
Jennifer : Sí.
Qui sont ces hommes qu'ils venaient de massacrer ? Pourquoi les a t'il tous tué ? Au mon Dieu, qui est cet homme en face de moi ?
Rodriguez : Bien ! Es-tu Colombienne ?
Jennifer : UH non ! ( Euh non ).
Prise de peur, je ne savais pas si je devais répondre oui ou non alors je lui
ai dit non. De toute façon, ma relation avec Mauricio est loin d'être celle d'un père et sa fille.
Il se redresse et s'adresse à Carlos.
Rodriguez : Trouve moi une équipe pour me nettoyer tout ça ! N'oublie pas d'en
faire une vidéo pour l'envoyer à Mauricio Perez et dis lui que c'est un cadeau de ma part.
Carlos : J'aimerais bien voir sa grande gueule quand il verra cette vidéo, il
s'abstiendra la prochaine fois de nous envoyer des agents de service secret.
Ces hommes sont entrain de parler de mon père, p****n. Il est hors de question
que je leur dévoile mon identité sinon je finirai comme ces pauvres gens là. Je
m'appelle Jennifer euh Jennifer quoi ? Je suis une africaine, je m'appelle Jennifer.
Rodriguez : Si tu n'es pas une colombienne, alors de quel nationalité es-tu ? D'abord, quel est ton prénom.
Jennifer : Jennifer, je m'appelle Jennifer et je suis une africaine.
Rodriguez : Uhm, tu es métissée. Sais tu pourquoi tu es là ?
Jennifer : Non...
Rodriguez : Tu es mon trophée, à chaque fois que je te verrai je me rappellerai de la mort de ton petit ami.
Ceq n'est pas mon petit ami, j'ai envie de elui cracher dessus mais cet homme
n'a pas l'air de jouer .
Rodriguez : Vas dans ta chambre, je reviendrai te voir ! Nous n'avons pas fini
la discussion.
Carlos me raccompagne dans ma chambre. Laura me rejoint avec un plateau de nourriture.
Jennifer : Je n'ai pas faim !
Laura : C'est le patron qui m'envoie, il faut que tu fais ce qu'il dit.
Jennifer : C'est ton patron et non le mien. Vas dire à cet homme cruel que je ne veux rien venant de cette maison. Je ne mangerai ni ne boirai, je veux rentrer chez moi.
Laura : D'accord ! Comme tu veux !
Elle s'en va avec son assiette.
###### Camillo Rodriguez######
Laura revient avec l'assiette.
Laura : Elle refuse de manger. Elle est têtue cette fille.
Les filles de ce genre me mettent hors de moi. Elle est vraiment une bornée.
Jessica : Il ne manquait plus que ça, que tu nous ramène une fille à papa.
Je prends l'assiette des mains de Laura et je rejoins cette s****e.
Je pénètre sa chambre, je la vois accroupie. Je la fais si peur que ça, elle
sanglote. Elle lève les yeux et me voit, elle se met à frissonner.
Rodriguez : Tu vas te lever et manger cette nourriture.
Elle me fixe du regard, les yeux baignant dans les larmes. Elle se lève péniblement, je peux voir ses jambes trembler.
Jennifer : Je n'ai pas faim.
Rodriguez : Je ne te demande pas ton avis. C'est un ordre que je te donne.
Alors tu dix petits minutes pour me finir ce plat.
Jennifer : Tue moi pour qu'on en finisse. T'es un homme cruel, tu me tueras tôt ou tard alors pourquoi pas maintenant.
Je souris sévèrement, je l'attrape par le bras, elle gémit de douleur.
Rodriguez : Tu as raison, je te tuerai mais quand je le voudrai. Ton dégueulasse de copain n'a pas eu à souffrir, il a eu une mort facile alors c'est à toi d'encaisser sa douleur avant de mourir. Aussi ne hausse plus jamais le ton sur moi ! Tu as intérêt à exécuter mes ordres si tu veux survivre dans cette maison.
Je la balance par terre, elle se cogne au mur et fait un bruit. Je ne me soucie pas de ce qui lui arrive, je ressors de cette chambre même si je sens ces regards et son envie d'en finir avec moi derrière mon dos.