CHAPITRE II : LES CASWALL DE CASTRA REGIS

2897 Words
CHAPITRE II LES CASWALL DE CASTRA REGIS Mr Salton avait été toute sa vie matinal et il se réveillait de très bonne heure. Mais, lorsqu’il s’éveilla le lendemain matin assez tôt — et bien qu’il eût l’excuse d’un sommeil écourté par le bruit constant et le fracas des machines du grand navire —, il vit les yeux d’Adam qui le fixait depuis sa couchette. Son petit-neveu lui avait laissé le sofa, et occupait lui-même la couchette du bas. Le vieil homme, en dépit de sa grande énergie et de son activité normale, avait été quelque peu fatigué par son long voyage de la veille et par l’entrevue prolongée et animée qui avait suivi. Aussi fut-il heureux de rester tranquillement étendu pour reposer son corps, pendant que son esprit travaillait activement à retenir tout ce qu’il pouvait de son inhabituel environnement. Adam, de son côté, avec la coutume pastorale dans laquelle il avait été élevé, s’était éveillé à l’aube, si ce n’est plus tôt encore, et était prêt à s’initier aux expériences de ce nouveau jour, dès que cela conviendrait à son compagnon plus âgé. Comment s’étonner alors que lorsque chacun eut compris que l’autre était prêt à commencer la journée, ils sautèrent ensemble hors du lit et commencèrent à s’habiller ? Le steward avait, selon leurs instructions de la veille, préparé tôt le petit déjeuner, et il s’écoula peu de temps avant qu’ils ne descendissent la passerelle en direction du quai, à la recherche de leur attelage. Ils retrouvèrent le régisseur de Mr Salton qui les attendait sur le quai et qui les conduisit aussitôt à l’endroit où stationnait la voiture. Richard Salton montra avec orgueil à son jeune compagnon les commodités diverses du véhicule, une sorte de cabriolet double, manufacturé avec soin et doté de tous les dispositifs nécessaires à la rapidité et à la sécurité. À celui-ci étaient attelés quatre bons chevaux, avec un postillon par paire. – Voyez, dit le vieil homme avec fierté, comme cette voiture possède tout le luxe nécessaire à un voyage agréable : silence et isolement, aussi bien que rapidité. Il n’y a aucun obstacle à la vue des voyageurs et personne ne peut surprendre ce qu’ils peuvent dire. Je m’en suis servi pendant un quart de siècle et je n’en ai jamais vu de plus commode pour voyager. Vous allez le constater bientôt. Nous allons traverser le cœur de l’Angleterre ; et, dès que nous nous serons mis en route, je vous dirai ce que j’allais vous dire la nuit dernière. Notre route passera par Salisbury, Bath, Bristol, Cheltenham, Worcester, Stafford, et nous serons enfin chez nous. Adam resta silencieux plusieurs minutes, durant lesquelles il parcourut l’horizon d’un regard intense, puis il demanda : – Notre voyage d’aujourd’hui, sir, a-t-il quelque rapport avec ce que vous vouliez me dire la nuit dernière ? – Directement, rien, mais indirectement, tout. – Ne voulez-vous pas en parler maintenant ? Je vois que nous ne pouvons être entendus. Et si une idée vous vient au fil de votre récit, exprimez-la aussitôt. Je comprendrai. Alors le vieux Salton parla : – Commençons par le commencement, Adam. Votre article sur les Romains en Bretagne me fit beaucoup réfléchir, en plus de m’indiquer où vous vous trouviez. Je vous écrivis aussitôt pour vous demander de venir chez moi, car je pensai soudain que si vous étiez passionné de recherches historiques — comme il le semblait — c’était l’endroit idéal pour vous, cet emplacement étant, par surcroît, la maison de vos ancêtres. Si vous avez pu apprendre tant de choses sur la présence romaine en Bretagne alors que vous étiez si loin, en Australie-Occidentale, où il ne pouvait même pas exister une tradition de ceux-ci, que ne pourrez-vous faire sur les lieux mêmes en étudiant tout autant. L’endroit où nous allons est situé au cœur de l’ancien royaume de Mercie, où se trouvent les vestiges des diverses nations, qui ont formé le conglomérat qui devint la Grande-Bretagne. Après une courte pause, Adam dit : – J’avais plutôt déduit que vous possédiez des motifs plus précis, plus personnels pour que je me dépêche. Après tout, l’histoire peut attendre, sauf lorsqu’elle s’écrit sous nos yeux ! – Tout à fait exact, mon enfant. J’avais une raison, comme vous l’avez deviné avec perspicacité. J’étais désireux que vous fussiez ici alors qu’une phase assez importante de notre histoire locale va se dérouler. – Quelle est-elle, sir, si je puis me permettre ? – Certainement. Le principal propriétaire terrien de toute cette partie du comté — de plusieurs des comtés à la ronde — sera bientôt de retour. Ce sera un grand moment, qui pourrait vous intéresser. Le fait est que, depuis plus d’un siècle, les propriétaires successifs ont vécu à l’étranger à l’exception d’une courte période. – Comment cela se fait-il, sir, si je puis à nouveau me permettre ? – Mais je vous en prie. C’est pour cela que j’ai voulu que vous fussiez ici — afin que vous puissiez apprendre. Il nous reste une longue route à parcourir avant d’arriver en vue de Salisbury, aussi est-ce le bon moment pour commencer mon récit. La grande propriété terrienne, dans notre coin du monde, se nomme Castra Regis, c’est la demeure familiale de la lignée des Caswall. Le dernier propriétaire qui vécut ici s’appelait Edgar Caswall ; c’était l’arrière grand-oncle de l’homme qui arrivera bientôt, et ce fut le seul qui demeura ici quelque temps. Son propre grand-père, qui se nommait aussi Edgar — ils ont gardé la tradition du prénom de famille — se querella avec les siens et partit vivre à l’étranger, ne conservant aucune relation, bonne ou mauvaise, avec ses parents. Son fils naquit, vécut et mourut à l’étranger. Le fils de ce dernier, le dernier héritier, fit de même jusqu’à ce qu’il ait dépassé l’âge de trente ans, son âge actuel. C’était la deuxième branche des exilés. L’arrière-arrière-grand-père de cet Edgar-là avait lui aussi quitté sa famille et était parti à l’étranger, dont il n’est jamais revenu. La conséquence est que la grande propriété de Castra Regis n’a jamais connu ses possesseurs durant cinq générations, soit plus de cent vingt années. Elle a cependant été bien gérée, et aucun fermier, ni aucune autre personne liée à cette propriété, n’a de raisons de se plaindre. Cependant, la prochaine arrivée du nouveau propriétaire a engendré ici une vive agitation, bien naturelle, et nous sommes tout excités par l’événement que constitue sa venue. Je le suis moi-même, alors que je possède mes propres terres, qui, bien qu’adjacentes, sont complètement en dehors de Castra Regis. Regardez, nous sommes maintenant dans une région nouvelle pour vous. Voici la flèche de la cathédrale de Salisbury et, lorsque nous l’aurons dépassée, nous nous rapprocherons de l’ancien comté romain, et vous aurez naturellement envie de regarder le paysage. Aussi devons-nous parler rapidement de l’ancienne Mercie. Cependant, vous n’aurez pas à être déçu. Mon vieil ami, sir Nathaniel de Salis, qui, comme moi-même, possède des terres proches de Castra Regis — sa propriété, Doom Tower1, se trouve de l’autre côté de la frontière du Derbyshire, sur le Peak — va séjourner chez moi durant les festivités qui accueilleront Edgar Caswall. Il est exactement le genre d’homme que vous aimerez. Il s’est consacré à l’histoire, et préside la Société archéologique de Mercie. Il sait plus de choses que quiconque sur cette partie du comté, son histoire et ses habitants. J’espère qu’il sera arrivé avant nous, et que nous pourrons avoir tous les trois une longue conversation après le dîner. Il est aussi notre géologue local et notre spécialiste d’histoire naturelle. Vous avez tous deux de nombreux intérêts en commun. Entre autres choses, il connaît particulièrement bien le Peak, ses cavernes, et toutes les vieilles légendes venues des temps préhistoriques. Entre ce moment et celui où ils arrivèrent à Stafford, Adam ne quitta pas la route des yeux, et ce ne fut pas avant que Salton déclarât qu’ils abordaient maintenant la dernière partie de leur voyage, qu’il reparla de la venue de sir Nathaniel. Comme le crépuscule tombait, ils arrivèrent à Lesser Hill, la maison de Mr Salton. Il faisait maintenant trop sombre pour que l’on pût distinguer quelque détail des alentours. Adam put seulement voir que la demeure était située au sommet d’une colline. Sur une autre, un peu plus élevée, se dressait le château, à la tour duquel flottait un étendard. Il paraissait embrasé, tant les lumières s’y agitaient, manifestement pour les préparatifs des festivités à venir. Adam dut différer sa curiosité au lendemain. Son grand-oncle fut accueilli sur le seuil de la porte par un beau vieillard, qui dit en le saluant chaleureusement : – Je suis venu au plus tôt, comme vous le souhaitiez. Je suppose que voici votre petit-neveu. Je suis enchanté de vous connaître, Mr Adam Salton. Je suis Nathaniel de Salis, et votre oncle est mon plus vieil ami. Adam eut le sentiment, dès l’instant où leurs yeux se rencontrèrent, qu’ils étaient déjà amis de longue date. Cette rencontre fut une nouvelle note de bienvenue, qui s’ajouta à celles qui avaient déjà tinté à ses oreilles. La cordialité avec laquelle se rencontrèrent sir Nathaniel et Adam aida considérablement le premier à fournir des explications, et le second à les écouter. Sir Nathaniel était un homme du monde fort intelligent, grand voyageur et excellent spécialiste de certains domaines. Il était aussi un brillant causeur, comme on pouvait le supposer d’un diplomate aussi doué, même dans les conditions les moins favorables. Il fut cependant touché et, dans une certaine mesure, ragaillardi par l’admiration évidente du jeune homme et par son empressement à s’instruire auprès de lui. Voilà pourquoi la conversation, qui avait commencé dans les termes les plus amicaux, prit un tour passionné lorsque le vieil homme en parla le lendemain à Richard Salton. Il savait déjà que son vieil ami désirait que son petit-neveu apprît tout ce qu’il pouvait sur le sujet d’actualité ; aussi, au cours de son trajet depuis le Peak, avait-il rassemblé ses idées de manière à les exposer et à les expliquer. Adam n’avait donc qu’à écouter et il apprendrait tout ce qu’il désirait savoir. Quand le dîner fut terminé et que les serviteurs se furent retirés après avoir servi le vin aux trois hommes, sir Nathaniel commença: – D’après de que m’a dit votre oncle, j’ai compris que… À propos, je présume que nous ferions mieux de vous appeler oncle et neveu, plutôt que de chercher votre parenté exacte ? En fait, votre oncle est un si vieil et si cher ami, que, avec votre permission, je vais abandonner toute étiquette avec vous et vous appeler Adam, comme si vous étiez son fils. – Rien ne saurait me faire plus plaisir ! répondit le jeune homme. Cette réponse réchauffa le cœur des deux vieillards. Tous se sentirent touchés mais, avec la discrétion habituelle des Anglais envers les sujets qui les émeuvent, ils retournèrent instinctivement à la question précédente. Sir Nathaniel prit la parole. – Je comprends, Adam, que votre oncle vous a mis au courant des relations de la famille Caswall ? – En partie, sir, mais il m’a dit que vous auriez la bonté de m’en apprendre plus de détails. – Je serai enchanté de vous dire tout ce que je sais sur cette histoire. Bien, nous devons garder à l’esprit, en ce qui concerne les événements de demain, que pas moins de dix générations de cette famille sont impliquées. Et je crois profondément que pour une juste compréhension de l’arbre généalogique, il n’existe pas de meilleure solution que de vous référer à la liste. Tout ce que nous aborderons au fil de notre récit se mettra alors naturellement en place, sans effort superflu. La branche de la famille dont il est maintenant question remonte seulement à un peu plus d’un siècle et demi. Plus tard, nous devrons probablement remonter plus loin dans le temps, car l’histoire de la famille Caswall se confond avec celle de l’Angleterre — inutile de nous embarrasser de dates ; les faits seront plus aisément saisis dans leur aspect général. « Le premier Caswall auquel on pense est Edgar, tête de la famille et propriétaire de ces terres, qui vinrent en sa possession juste à la mort de George III. Il avait un fils qui devait être âgé de vingt-quatre ans. Il se produisit une violente querelle entre eux deux. Personne à l’époque n’en a jamais su la cause, mais, considérant les caractéristiques de la famille, nous pouvons être assurés que, malgré sa violence et sa gravité, elle avait une cause insignifiante. « Le résultat de cette querelle fut que le fils quitta la maison sans se réconcilier, et sans dire même à son père où il partait. Il ne revint jamais. Quelques années plus tard, il mourut, sans avoir échangé aucun mot ni aucune lettre avec son père. Il s’était marié à l’étranger et avait eu un fils, qui semble avoir été tenu dans l’ignorance de toute cette histoire. L’abîme entre eux semblait infranchissable ; pendant ce temps, ce fils s’était marié. À son tour, il eut un fils, mais, ni joie ni peine ne réconcilièrent ceux qui s’étaient séparés. Dans de telles conditions, aucun rapprochement2 n’était à prévoir. Une indifférence totale, au mieux fondée sur l’ignorance, remplaça l’affection familiale, et il en fut de même pour la communauté des intérêts. On ne doit qu’à la vigilance des avoués d’avoir appris la naissance de ce nouvel héritier. Avec le temps, arriva un second fils, mais sans que cela ne rapproche les uns et les autres. « Enfin, un faible espoir se dessina de voir enfin cesser les hostilités, car bien qu’aucune des parties de la famille ne fasse mention de cet événement — dont, une fois encore, on n’a eu connaissance que grâce aux hommes de loi — un fils était né chez ce dernier membre de la branche des exilés volontaires, l’arrière-petit-fils de l’Edgar que son fils avait quitté. Par la suite, la question de savoir qui hériterait de la propriété devint le seul point d’intérêt commun aux divers membres de la famille — d’autant plus qu’une fille était née chez le petit-fils du premier Edgar. Quelque vingt années plus tard, cet intérêt s’atténua lorsque l’on apprit — une fois de plus par le biais des hommes de loi — que ces derniers rejetons s’étaient mariés, ce qui mettait un terme définitif à toute opportunité de contester l’héritage. Comme aucun autre enfant n’était né dans les différentes branches de la famille au cours des vingt dernières années, tous les espoirs de recevoir l’héritage se concentrèrent sur le fils de ce couple, l’homme dont nous célébrerons demain le retour au pays. Les anciennes générations s’étant éteintes depuis longtemps et en l’absence de toute autre branche collatérale, cet héritage ne souffrait aucune contestation. « Maintenant, il serait bon que vous ayez à l’esprit les caractéristiques dominantes de cette famille. Elles se sont préservées et demeurent inchangées ; tous, jusqu’au dernier, sont les mêmes : froids, égoïstes, dominateurs, insouciants des conséquences de la recherche de leurs désirs. Ce n’est pas qu’ils aient perdu leur foi — bien que ce sujet les touche peu — mais ils prennent soin de calculer à l’avance ce qu’ils doivent faire pour arriver à leurs fins. Si par hasard ils commettent une erreur, quelqu’un d’autre en supporte les conséquences. Tout ceci revient si régulièrement que cela semble faire partie d’une politique établie. Il ne faut donc pas s’étonner du fait que, quel que soit le changement instauré, ils restent toujours assurés de leurs biens. Ils sont absolument froids et durs par nature. Pas un seul d’entre eux, d’aussi loin que nous les connaissons, n’est réputé pour avoir éprouvé des sentiments tendres, pour s’écarter de ses desseins, ou pour avoir retenu sa main, obéissant aux ordres de son cœur. Ceci est dû en partie à leur nature dominante, autoritaire. Les traits aquilins qui les distinguent semblent justifier toute leur rudesse. Les portraits et effigies, qui les représentent, montrent tous une ressemblance au type romain antique. Leurs yeux sont larges, leur chevelure, noire comme le corbeau, pousse épaisse, drue et bouclée. Leur visage est massif et reflète leur force. « Cette épaisse chevelure noire, poussant bas dans le cou, témoigne de leur grande force physique et de leur endurance. Mais ce qu’il y a de plus remarquable chez eux, ce sont leurs yeux. Noirs, perçants, presque insupportables, ils semblent contenir en eux une remarquable force de volonté qui n’admet aucune contradiction. C’est un pouvoir en partie racial et en partie individuel : un pouvoir empreint d’une propriété mystérieuse, en partie hypnotique, en partie mesmérique, qui semble enlever aux yeux qui les rencontrent tout pouvoir de résistance — non, pire encore, tout pouvoir de désir de résistance. Devant des yeux pareils, plantés dans un visage d’aigle, entièrement dominateur, il faudrait être fort en vérité pour penser résister à l’inflexible volonté qui se trouve derrière. L’habitude et l’exercice du pouvoir qu’ils expriment suffisent à eux seuls à inquiéter ceux qui sont conscients de leur propre faiblesse. « Vous devez penser, Adam, que tout ceci n’est qu’imagination de ma part, d’autant plus que je n’ai rencontré aucun membre de la génération dont je viens de parler. C’est ainsi, mais l’imagination est fondée sur une étude profonde. J’ai usé de tout ce que je connaissais ou pouvais supposer logiquement sur cette étrange lignée. Et de ces données, quel que soit leur degré de vérité, j’ai déduit des conséquences logiques, corrigeant, amendant, accentuant les conclusions généralement acceptées, si bien que par moments j’ai l’impression que les divers membres de cette famille évoluent sous mon regard depuis toujours, et qu’ils continuent encore aujourd’hui. Avec de si mystérieuses qualités, est-ce étonnant que l’idée coure qu’une possession démoniaque s’exerce sur cette famille, idée tendant vers une croyance plus affirmée que certains d’entre eux dans le passé se sont vendus au Diable ? Ce dernier, dirais-je à ce sujet, est rarement mentionné par cette appellation, mais plus souvent par des formules toutes faites telles que « le Pouvoir du Mal », « l’Ennemi de l’Humanité », ou encore « le Prince de l’Air ». Je ne sais pas ce qu’il en est ailleurs, mais ici, sur la côte est, on considère que la politesse n’est pas de dire les choses simplement, brutalement, dans de tels cas, mais de jeter dessus un voile d’obscurité, pour préserver sa sécurité. « Mais je pense que nous ferions mieux d’aller dormir maintenant. La journée qui nous attend demain sera longue, et je désire que vous ayez l’esprit clair et la sensibilité reposée. De plus, je voudrais que vous veniez avec moi pour une promenade matinale, durant laquelle nous pourrons noter — pendant que le sujet est neuf dans votre esprit — la disposition particulière de cet endroit, non seulement des terres de votre grand-oncle, mais de toute la région qui s’étend alentour. Il y a plusieurs phénomènes dont nous devons rechercher, et peut-être trouver, des éclaircissements. Plus nous connaîtrons d’éléments maintenant, plus ceux qui se présenteront ensuite à nous s’expliqueront par eux-mêmes. Sur ce, ils allèrent tous se coucher. 1. La Tour du Jugement. (N.d.T.) 2. En français dans le texte. (N.d.T.)
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