CHAPITRE 3: La chasse: (à l'abri)

2314 Words
Chapitre 3 : La chasse (à l'abri.) Le sifflement des balles retentit à nos oreilles au point de nous assourdir. À chaque tir, l’incertitude nous submergeait. Nous courrions à vitesse maximale qu’auraient émit nos pieds, bien sûr malgré l’état dense de la forêt. Nombreux étaient-ils, bien armés, confiants, laborieux dans leur job. Peu étions-nous, apeurés, sans armes, n’ayant qu’une seule alternative, fuir le plus loin possible que le destin le nous octroyait. Aucun avantage pour recadrer notre sort, pris au piège, le regret intensifié brûlant au plus profond d'eux. Ayant la certitude qu'a l'instant tous me responsabilisaient de la galère. Il n'y avait pas une minute à réfléchir, une seconde de près de doute, tu te voyais troué de balles. Courir encore et encore sans être épuisé, assoiffé, essoufflé jusqu’à trouver une cachette à l'abris des balles. Il fut alors nuit, dans une forêt bondée d'une diversité de créatures animales ainsi que derrière nous un poing d’hommes armés prêt à nous abattre sans cligner des yeux.. Que faire en ce moment divinatoire ? Lorsque ce Barbu là haut vous trempe dans une situation aussi fâcheuse que celle-ci. Apparemment les jeux de m******e lui régale puisque depuis la nuit des temps c’était de ces actes, l'on contextualisait sa force, son nom. Une minute de plus à réfléchir à sa malveillante puissance, j'y laisserai ma peau. Faut alors se rendre à l’évidence, trouver un trou à rat où s'y terré. Je ne suis responsable de cette situation, cette scène de chasse dans laquelle je me retrouvais, de toute manière, nous serions mort, tandis qu'au moins on a choisi la façon dont on devrait mourir. Enfin c’est l’argument que je m’avançais pour soit accepter mon sort soit nié ma responsabilité. Mais la question n'est pas à ce niveau, plutôt comment survivre à cet ouragans de loups armés venant de derrière. Au début je ne voyais presque plus rien, mais après quelques trentaines de minutes mes yeux se sont habitués au noir et me donnait une vue presque claire, du moins où je pouvais mettre les pieds. Ils se faisaient discrets, mais la torche au bout de leur arme signalait leur présence. Enfin un avantage, celui de pouvoir anticiper leur mouvement. Toujours fuir les talons aux fesses ne va pas faire fi le grand danger à nos fesses. Il est donc temps d'agir, faire de mon possible pour rester en vie. p****n que j’adore la vie, ces belles nanas aux fesses démolissantes, pouvant te faire faire un tour du monde juste au touchée. Les bouffes locales bien cuisinées qui me font frémir l’estomac. Profiter du bon temps, nu les jambes écartées sous un climatiseur qui vous quantifie de plein les entrailles de la douce fraîcheur de la bonne vie. Oh non ! Je ne suis en aucun cas prêt d’abandonner ces merveilles pour le moment, coincé ici dans une brousse d'enfer. Je m’immobilisais donc dans le creux d'un grand arbre de baobabs attendant patiemment le prochain benêt qui s'aventurera au seuil. Justement je vis mon épreuve à ma porte. Dieu avait tendance à me mettre les bâtons dans les roues avec de gros problèmes et celui que je vois devant moi en était un très gros problème. Je crois qu'il mesurait dans les deux mètres ou plus. Sa présence devant le grand arbre avait presque minimiser l’immensité de ce dernier. Je suis peut être du genre à foncer droit dans le danger mais surtout pas du genre suicidaire, alors je me rétrécit dans mon trou tout flegmatiquement. Sans un bruit je le zieutait s'en aller, passer devant ma cachette et s'exhaler bien devant dans le noir. Priais-je qu'il ait un prochain moins colossal seigneur. Puis mes pensées se redirigeaient vers elle. Ses regards noirs à mon égards étaient malgré eux, foudroyants de plaisance. Au moment de l'embuscade je n’ai pas une fois réfléchis à ce qu’adviendra d’elle. De toute façon chacun voulait sauver sa peau et plus encore elle a un compagnon, qui sûrement fera de son possible pour la maintenir en vie. Noyé par les souvenirs de son visage, un bruit me fit sursauter faillant me coûter la vie. C’était un autre de ces hommes à nos chasses, je les surnommais « les loups » Je devrais vite me décider et quitter cet endroit avant de me faire prendre. Donc qu'il soit balaise ou non, je devrais l’attaquer, l'affronter, le neutraliser. Non, à réflexion faite, le buter. Je n’avais aucune arme, un quelconque objet pour accélérer la chose, puisque seulement les mains ne suffiront pas. Je me suis donc baissé tout lentement chercher de ma main une pierre ou autre chose dont j’aurai la chance d'y toucher. Mais rien d'assez utiles que des feuilles mortes et du sable. Oui du sable, Pas assez gros pour lui trouer sa peau mais assez dense pour affaiblir sa vue. Alors je ramassais le plus assez possible, attendant patiemment que ça torche illumine ma direction pour le lui verser en plein visage. Cible atteinte, du coup il ne voyait presque plus rien, poussant un cri de douleur. Après que ma dernière arme fut perdue pendant la course il me faudrait un autre couteau, mais à ma grande surprise il en avait plus, une vraie machette accrochée à la hanche. Oh qu’est ce qu’ils sont bien préparés ceux-là pour faire leur boulot ! Mais avant ça, je l’assommais avec son arme pour le neutraliser presque entièrement. Je me souviens alors du film dans lequel un des acteurs pris pitié du camps adverse ce qui lui vaudra sa mort plus tard. Alors je ne mis pas trop de temps à réfléchir avant de lui trancher la gorge avec sa machette. Il fut donc la première œuvre d'art de ce bijoux. Ensuite je le dépouillais entièrement et aussi l'arme à feu dont j'aurai sûrement besoin pour jouer au caméléon. Après l’avoir planqué dans le creux de l'arbre, caché par l’immensité des feuilles mortes, je filais donc plus devant. Habillé comme eux, l'arme à la main, le masque au visage, je faisais tout juste partie de la b***e à vue d'œil. Ainsi je m'introduisais dans le convoi, sans aucun plan jusque là. Ils ne disaient aucun mots et ne répondaient qu’aux ordres donnés par le supérieur dans le talkie-walkie. Apparemment la mission était de tous nous éliminer sans exception et d'apporter les corps au QG. Mais c’est où le QG dans cette grande forêt ? Ce qui voudra forcément dire que les succombés de la chasse sont entrain d’être portés au QG. Je pourrai essayer de m’introduire à ce QG mais c’est se lancer dans la gueule du loup, et mieux encore je dois trouver moyen de m'en aller d'ici, peut être seul cette fois je réussirai mon coup comme l’énonce l’adage « Seul, on va plus loin. » Après cinq minutes passé avec eux je comprenais leur tactique de chasse . Ils se partageaient deux par deux voir trois afin d’essayer de cadrer plus la zone, « Diviser pour mieux régner » dit-on souvent donc. Et trente minutes après ils se rejoignaient au point de départ de la division. J’étais dans le groupe avec deux autres loups « soldats ». Ainsi je les suivais dans la direction qu'ils prenaient, examinant ma machette prête à dégainer à tout moment. J’étais derrière les deux mégalomanes qui avançaient sans crainte, Bien sûr l'ordre était de tirer avant de poser de question. Un mouvement suspect dans les herbes, et ça tirait des deux côtés, j’étais derrière pour ne pas me faire griller. Si je me pressais ils risquaient de constater que je n'utilisais pas mon arme à feu ou pire encore je ne la portais pas bien. Alors je me faisais discret derrière eux en suivant leur mouvement jusqu’à ce qu'on tombe sur un groupe qui venait de se faire repérer. Le premier qui sortit de sa cachette voulant fuir plus loin, se fut atomiser sans déclique. Les autres s'immobilisaient derrière les buissons mais le coups de balles tôt ou tard les auras tous tué à voir la façon dont ces deux loups vidaient leur munitions dans un presque noir. Il fallait que j'agisse le plus vite possible même si cela allait controverser mon plan qui jusqu’à là est à la limite du médiocre. Impatient tel un nouveau né devant du lait maternel, je dégainais ma machette et d'un coup, j'arrachais la tête du plus proche devant moi avant de démembrer d'un bras le second un peu plus loin. Bien sûr qu'ils ne virent pas ça venir, obsédés par les corps qu'ils ramèneront au QG tel un trophée, ils ignoraient le danger discret derrière eux. De toute façon ils ne pourraient pas s'en rendre compte, je faisais parti de l'un d’eux. Tout se calma, les tirs s’interrompirent, sauf le crie alarmant du blessé à terre que je finissais sans tarder avec ma machette en pleine mâchoire. Confus de la situation, ils restaient toujours cachés dans les buissons, la peur au c*l. J'aurais pu filer seul sans me faire voir mais elle avait sorti en premier sa tête dans le noir essayant de comprendre ce qui se passait. La torche au bout de mon arme l’aperçu donc avant qu’elle ne se retira sur le pouce. Puis je m'approchais placidement en appelant son nom. -Alida ? Vous êtes là ? Indistincte par la situation elle ne prit pas le risque de répondre, Ainsi donc pour être sûr de ce que je viens de voir je continuais. -Alida est-ce que vous êtes vivante ? Mais toujours rien, puis j’attendais la voix d'un mec, de son mec Daniel qui sûrement comme estimé l'a gardé en vie jusqu’à là. -koffi ? C’est vous ? Apparemment il avait reconnu ma voix. -Oui c’est moi cher comptable. C’est en ce moment ils eurent l’assurance de sortir du noir pour enfin se montrer. C’était violant et bizarre dans mon cœur mais j’étais très heureuse qu’elle soit toujours vivante. J'enlevais donc mon masque, éclairant mon visage à la torche pour qu'ils soient entièrement rassurés de ma personne. Ainsi je lisais un partiel temps de joie dans leurs yeux. Pour la première fois je me suis sentir important et utile. Enfin elle m’adressa la parole et ce qu’elle dit me fit chaud au cœur. -J’étais presque sûr que de nous tous, seul vous serez encore vivant. -Oui c’est normal de le croire vu la façon vous, vous êtes défendus pour nous libérer de l’enclos d’où on nous avait enfermé. Complétait Daniel, avant de continuer -Comment se fait-il que tu te sois fringuer exactement comme ces types ? -Pour passer inaperçu devant ces loups -Quoi ? il y a des loups ici en plus de ces fous assassins ? -Non c’est eux les loups, bref je les surnomme ainsi. Et maintenant comment s’enfuit-on d’ici ? Demandait-elle, pragmatique. - À vrai dire je n'en ai aucune idée. À part le fait qu'ils ont un QG dans cette forêt, quelques part pas loin. - Où se trouve sûrement un plan ou trajectoire pour sortir d’ici. - Peut être bien, j’y avais penser et c’est de se jeter dans la gueule du loups. - Oui c’est évident. Appuyaient les autres avant que je n’eu une autre analyse, laquelle est : - A moins qu'ils ne s’attendront jamais à ce qu'on vienne la bas, donc moins de soldats ou par chance presque pas. Ainsi donc on les prendra par surprise, s'emparer du QG et trouver un moyen de sortir ici. Le vieillard toujours vivant m’approcha avant de dire. - C’est un bon plan basé sur une imagination requise mais de nous tous ici tu es le seul qui a pu te défendre en tuant ces loups. Nous autres ne faisons que fuir, comment allons nous attaquer un QG de nos ravisseurs ? - En se faisant passer pour eux. Sur ces deux cadavres là il y a deux costumes, ils suffit que trois de nous jouent les loups et les autres les proies. -Moi je suis prêt à me mettre le costume du premier cadavre. Réclamait un homme dans les trentaines derrière. Alors je regardais les autres en attendant le second volontaire, le vieux s’était désigné mais sa carrure nous fera discréditer. Fallait quelqu'un de plus droit. Alors mon regard se stoppait sur Daniel qui l'esquivait et je dis ensuite. - J’aurai pu dire Alida mais c’est une femme et c’est à elles et aux autres de jouer la victime. De tous, tu restes le plus corpulent approprié à mettre la troisième combinaison. Il me lorgnait de haine mais ne pouvait pas se dégonfler devant sa compagne qui déjà a fait preuve de courage. Il n’avait que le choix d’acquiescer de la tête avant de finir par vomir en s’approchant du second cadavre, celui à la mâchoire bruyamment fendue. Après s’être difficilement filé la combinaison il m’approcha à l'oreille avant de me murmurer. - Je te revaudrai cette mauvaise blague - Si on ne meurt pas avant bien sûr. Lui répondis-je tout souriant. De toute manière on avait pas de temps à perdre pour ces âneries infantiles. Fallait qu'on dégage d'ici et chacun est appelé à faire des sacrifices au péril de sa vie. Alors il n'en fera pas l’exception ce cher comptable. Après s’être préparé comme énoncé, il restait le moyen de transférer, porter nos cadavres. Les trimbaler jusqu’au point de rendez-vous. Mieux encore nos cadavres n’étaient pas vraiment morts, ça été plus rapide en suivant les ordres venant du talkie-walkie. La énième chance qu’on avait était que les cadavres étaient introduits dans de plastiques de protection, qu'on avait troué bien sûr en attendant l’arrivée de la camionnette comme énoncé dans l’appel radio. Un seul chauffeur, presque pas armé, On était que trois soldats ayant abattu quatre fugués. On les introduisait rapidement dans la camionnette. C’est qu'on peut être léger lorsque la mort nous pend au nez ! Ainsi, direction le QG sans vraiment savoir ce que nous réservait ce fameux destin.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD