41. LE SACRIFICE Anne écrivait ce qui suit : « Glasgow, 5 décembre. » Cher Monsieur Brinkworth, » Il y a près de trois semaines, j’ai essayé de vous écrire de cette ville. J’ai été saisie par un mal soudain, pendant que j’écrivais ma lettre, et depuis ce temps je suis restée au lit dans un état désespéré. J’ai vu de près, de bien près la mort, à ce qu’on m’a dit. » Cependant, j’ai pu me lever quelques instants avant-hier et hier. Aujourd’hui, j’ai fait un progrès plus grand vers le rétablissement. Je puis tenir ma plume et rassembler mes pensées. Le premier usage que je fais de mes forces est de vous écrire ces lignes. » Je vais, autant que je puis le savoir, vous surprendre beaucoup et peut-être vous alarmer. Il n’y a pas moyen d’échapper à cette cruelle nouvelle, il faut que cela s