49. LA LETTRE ET LA LOI Nous sommes dans l’humide passage de Drury Lane, dans un bien sombre logis. Depuis la pièce d’entrée jusqu’au fond de la maison, des piles de vieille musique sont entassées sur les planches dans la poussière ; des masques et des armes de théâtre, des portraits de chanteurs et de danseurs sont accrochés à la muraille ; une boîte à violon vide est jetée dans un coin, en face d’un buste brisé de Rossini ; une gravure sans cadre représentant le Jugement de la reine Caroline sert de devant de cheminée ; les chaises sont de vieux sièges en chêne sculpté ; la table est un excellent spécimen de la triste fabrication moderne ; un mince morceau de droguet sert de tapis ; un épais dépôt de crasse et de suie couvre le plafond. Ce logis de Drury Lane était celui d’une agence