On déboule dans le salon, où se trouvent les quatre autres membres de la famille, et il me lâche enfin. - Mon Dieu, chérie, mais qu'est-ce qui t'arrive ? S'exclame tante Rachel. Mason les rejoint, les jumeaux se lèvent et je recule, paniquée. Tous deux peinés par mon geste, ils ne bougent pas. Mason pose le couteau sur la table. - Artémis, tes mains, gronde oncle Nic. - Mason a déjà vérifié. - Montre-les-moi ! Ordonne-t-il en criant. Je soupire et remonte mes manches pour lever les deux mains. - Pourquoi ? - Parce que j'ai eu tort d'y croire à nouveau, tort de faire confiance, et parce que j'ai mal à en crever, dis-je en cachant mes yeux. Y en a vraiment pas un pour rattraper l'autre... Je m'échappe du salon en courant, sur le point de craquer à nouveau, et gravis l'escalier deux