Et la première vint enfin enlever le manteau des épaules de celle-ci, en lui disant tout bas : – Eh bien ! mademoiselle, voilà un joli début. Vraiment, si vous avez voulu nous montrer ce dont vous êtes capable... On n’est pas plus sotte. Denise, de peur que les larmes ne lui jaillissent des yeux, se hâta de retourner au tas de vêtements qu’elle transportait et qu’elle classait sur un comptoir. Là, au moins, elle était perdue dans la foule, la fatigue l’empêchait de penser. Mais elle sentit près d’elle la vendeuse de la lingerie, qui, le matin déjà, avait pris sa défense. Cette dernière venait de suivre la scène, elle lui murmurait à l’oreille : – Ma pauvre fille, ne soyez donc pas si sensible. Renfoncez ça, autrement on vous en fera bien d’autres... Moi qui vous parle, je suis de Chartr