– Vous avez donc fait le tour ? demanda Pauline, assise déjà et se coupant du pain. – Oui, répondit Denise en rougissant, j’accompagnais une cliente. Elle mentait. Clara poussa le coude d’une vendeuse, sa voisine. Qu’avait donc la mal peignée, ce jour-là ? Elle était toute singulière. Coup sur coup, elle recevait des lettres de son amant ; puis, elle courait le magasin comme une perdue, elle prétextait des commissions à l’atelier, où elle n’allait seulement pas. Pour sûr, il se passait quelque histoire. Alors, Clara, tout en mangeant sa raie sans dégoût, avec une insouciance de fille nourrie autrefois de lard rance, causa d’un drame affreux, dont le récit emplissait les journaux. – Vous avez lu, cet homme qui a guillotiné sa maîtresse d’un coup de rasoir ? – Dame ! fit remarquer une pe