L’IschaMarie Schurmann a proposé ce problème : L’étude des lettres convient-elle à une femme ? Schurmann soutient l’affirmative, veut que la femme n’excepte aucune science, pas même la théologie, et prétend que le beau s**e doit embrasser la science universelle, parce que l’étude donne une sagesse qu’on n’achète point par les secours dangereux de l’expérience ; et que lors même qu’il en coûterait quelque chose à l’innocence, il serait à propos de passer par-dessus de certaines réserves, en faveur de cette prudence précoce, qui d’ailleurs se trouvera fécondée par l’étude, dont les méditations affaiblissent ou redressent les penchants vicieux, et diminuent, le danger des occasions. L’éducation des femmes est si négligée chez tous les peuples, même chez ceux qui passent pour les plus policé