– T’es une bonne femme, bégayait-il. Faut que je t’embrasse. Mais il s’emberlificota dans les jupons, qui lui barraient le chemin, et faillit tomber. – Es-tu bassin ! dit Gervaise sans se fâcher. Reste tranquille, nous avons fini. Non, il voulait l’embrasser, il avait besoin de ça, parce qu’il l’aimait bien. Tout en balbutiant, il tournait le tas des jupons, il butait dans le tas des chemises ; puis, comme il s’entêtait, ses pieds s’accrochèrent, il s’étala, le nez au beau milieu des torchons. Gervaise, prise d’un commencement d’impatience, le bouscula, en criant qu’il allait tout mélanger. Mais Clémence, Mme Putois elle-même, lui donnèrent tort. Il était gentil, après tout. Il voulait l’embrasser. Elle pouvait bien se laisser embrasser. – Vous êtes heureuse, allez ! madame Coupeau, di