Cependant, M. Madinier donna le signal du départ. On traversa le jardin des Tuileries, au milieu d’un petit peuple d’enfants dont les cerceaux et les ballons dérangèrent le bel ordre des couples. Puis, comme la noce, arrivée sur la place Vendôme, regardait la colonne, M. Madinier songea à faire une galanterie aux dames ; il leur offrit de monter dans la colonne, pour voir Paris. Son offre parut très farce. Oui, oui, il fallait monter, on en rirait longtemps. D’ailleurs, ça ne manquait pas d’intérêt pour les personnes qui n’avaient jamais quitté le plancher aux vaches. – Si vous croyez que la Banban va se risquer là-dedans, avec sa quille ! murmurait Mme Lorilleux. – Moi, je monterais volontiers, disait Mme Lerat, mais je ne veux pas qu’il y ait d’homme derrière moi. Et la noce monta. Da