Je rougis furieusement en me souvenant comme j’avais été dévergondée. J’avais supplié d’en avoir plus et ils me l’avaient donné.
Je ne m’étais jamais sentie comme ça et je ne parlais même pas du plaisir très décadent de tout à l’heure, comme si ces deux-là avaient libéré quelque chose que je n’avais même pas imaginé avoir en moi. Je n’avais jamais eu conscience de mes troubles. Je n’avais jamais pensé à ce qui était approprié. Je n’avais pensé à rien sauf à exécuter les ordres de Jonah et James. Et bien que j’aie passé la journée à résister à cette contrainte, cela m’avait rendue plus forte.
M’avait libérée.
Nous n’étions plus à Butte. Ni dans une église. Personne ne nous dérangerait. Les deux hommes avaient dit qu’ils ne me conquerraient pas avant que nous soyons mariés. Ce moment étai
