Chapitre 8 - Les grandes révolutions d'une petite vallée - Eh ! bien, maître Sibilet, disait le général à son régisseur le lendemain de son arrivée en lui donnant un surnom familier qui prouvait combien il appréciait les connaissances de l'ancien clerc, nous sommes donc, selon le mot ministériel, dans des circonstances graves ? - Oui, monsieur le comte, répondit Sibilet qui suivit le général. L'heureux propriétaire des Aigues se promenait devant la Régie, le long d'un espace où madame Sibilet cultivait des fleurs, et au bout duquel commençait la vaste prairie arrosée par le magnifique canal que Blondet a décrit. De là, l'on apercevait dans le lointain le château des Aigues, de même que des Aigues on voyait le pavillon de la Régie, posé de profil. - Mais, reprit le général, où sont les