- Que pensez-vous de tout ça ? dit Blondet à l'abbé. - Je suis un paria, l'on m'espionne comme l'ennemi commun, je suis forcé d'ouvrir à tout moment les yeux et les oreilles de la prudence pour éviter les piéges qu'on me tend afin de se débarrasser de moi, répondit le desservant. J'en suis, entre nous, à me demander s'ils ne me tireront pas un coup de fusil… - Et vous restez ?… dit Blondet. - On ne déserte pas plus la cause de Dieu que celle d'un Empereur ! répondit le prêtre avec une simplicité qui frappa Blondet. L'écrivain prit la main du prêtre et la lui serra cordialement. - Vous devez comprendre alors, reprit l'abbé Brossette, comment je ne puis rien savoir de ce qui se trame. Néanmoins, il me semble que le général est ici sous le coup de ce qu'en Artois et en Belgique, on appel