XXVIII« Ma mère Béhidjé » est une très extraordinaire vieille femme, octogénaire et infirme, – fille et veuve de pacha, – plus m*******e que le Koran, et plus raide que la loi du Chéri. Feu Chefket-Daoub-pacha, époux de Béhidjé-hanum, fut un des favoris du sultan Mahmoud, et trempa dans le m******e des janissaires. Béhidjé-hanum, admise à cette époque dans son conseil, l’y avait poussé de tout son pouvoir. Dans une rue verticale du quartier turc de Djianghir, sur les hauteurs du Taxim, habite la vieille Béhidjé-hanum. Son appartement, qui déjà surplombe des précipices, porte deux shaknisirs en s*****e, soigneusement grillés de lattes de frêne. De là, on domine d’aplomb les quartiers de Foundoucli, les palais de Dolma-Bagtché et de Tchéraghan, la pointe du Sérail, le Bosphore, le Deerhou