XJe le vois un soir, debout dans ma chambre et frappant du pied. – Sen tchok chéytan, Loti !… Anlamadum séni ! (Toi beaucoup le diable, Loti ! Tu es très malin, Loti ! Je ne comprends pas qui tu es !) Son bras agitait avec colère sa large manche blanche ; sa petite tête faisait danser furieusement le g***d de soie de son fez. Il avait comploté ceci avec Aziyadé pour me faire rester : m’offrir la moitié de son avoir, un de ses chevaux, et je refusais en riant. Pour cela, j’étais tchok chéytan, et incompréhensible. À dater de cette soirée, je l’ai aimé sincèrement. Chère petite Aziyadé ! elle avait dépensé sa logique et ses larmes pour me retenir à Stamboul ; l’instant prévu de mon départ passait comme un nuage noir sur son bonheur. Et, quand elle eut tout épuisé : – Benim djan senin,