XVIIStamboul, 27 septembre. 7 Zi-il-iddjé 1293 de l’hégire. J’étais entré, pour laisser passer une averse, dans un café turc près de la mosquée de Bayazid. Rien que de vieux turbans dans ce café, et de vieilles barbes blanches. Des vieillards (des hadj-baba) étaient assis, occupés à lire les feuilles publiques, ou à regarder à travers les vitres enfumées les passants qui couraient sous la pluie. Des dames turques, surprises par l’ondée, fuyaient de toute la vitesse que leur permettaient leurs babouches et leurs socques à patins. C’était dans la rue une grande confusion et dans le public, une grande bousculade ; l’eau tombait à torrents. J’examinai les vieillards qui m’entouraient : leurs costumes indiquaient la recherche minutieuse des modes du bon vieux temps ; tout ce qu’ils portaien