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Prisonnière - Tome 2 : Libérée

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Ambre, à présent jeune maman, doit tout faire pour se protéger et protéger son enfant.

Après tous ces mois de captivité, cet enfer sur terre qu’a vécu Ambre, la petite Opale est née grâce à l’aide de Benjamin.

Mais que vont devenir la jeune mère et sa fille ?

Qu’adviendra-t-il de Julien et Amandine ?

Ambre est sauvée, mais ce qui l’attend ne risque pas d’être pire ?

Le regard des autres, sa maternité, ses sentiments…

La jeune femme devra faire face à un autre type d’enfer, une douleur que personne ne peut comprendre.

Elle seule sera maîtresse de son destin.

Mais pour combien de temps…

La roue a-t-elle vraiment tourné ?

Prisonnière tome 2 : Libérée, est réservé à un public averti.

Le destin d'Ambre semble plus noir que jamais... Plongez-vous sans plus attendre dans le deuxième tome de cette saga de dark romance aux rebondissements inattendus !

EXTRAIT

J’ai l’impression de revenir près d’un an en arrière. Une chambre blanche, impersonnelle … Des tas de questions en tête, des machines qui bipent au rythme de mes battements cardiaques … La seule différence c’est que même s’il me reste des interrogations, j’ai des réponses sur mon passé et j’ai surtout cette personne qui me raccroche à la vie. Ma petite Opale.

Elle dort sagement dans son berceau d’hôpital, je ne me lasse pas de l’admirer. Sa peau de poupée, blanche comme la neige. Ses petites mains, son visage d’ange …elle me semble tellement fragile. Alors, c’est pour elle, grâce à elle que je continue de vivre, elle est ma force. Hier, quand nous sommes arrivées ici, les médecins me l’ont prise pour lui faire toute une batterie d’examens afin de vérifier qu’elle était en bonne santé. Je ne me suis pas laissé approcher le temps que mon bébé me soit rendu. Je ne pensais pas qu’il était possible d’aimer autant qu’en cet instant. Quand je pense qu’à une période, je ne voulais pas d’enfant, du moins pas dans la situation dans laquelle je me trouvais, maintenant je n’ose imaginer un seul moment loin d’elle.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marion Fenice est une maman comblée de trois enfants, proche de la trentaine. Native du Nord de la France, elle a quitté sa région natale il y a plus de dix ans. Elle a toujours rêvé de travailler dans le monde de l’édition, le destin en a décidé autrement : elle est devenue commerçante indépendante. Grande lectrice depuis petite, elle ne passe pas une journée sans lire, quelque soit le style, c’est essentiel pour elle de plonger dans un livre et se laisser porter par l’histoire. Elle a commencé à écrire des poèmes très jeune, une façon pour elle de faire face à ses émotions, de s'en libérer. Son imagination ne s’arrête jamais : de la romance au fantastique en passant par le dark et la Bit-Lit, elle aime laisser partir toutes ces idées sur le papier.

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Dark Romance Editions « Arts En Mots » Illustration graphique : © Marion Fénice On croit conduire le destin, mais c’est toujours lui qui nous mène. Denis Diderot Chapitre 1 Shym : T’es parti Ambre J’ai l’impression de revenir près d’un an en arrière. Une chambre blanche, impersonnelle … Des tas de questions en tête, des machines qui bipent au rythme de mes battements cardiaques … La seule différence c’est que même s’il me reste des interrogations, j’ai des réponses sur mon passé et j’ai surtout cette personne qui me raccroche à la vie. Ma petite Opale. Elle dort sagement dans son berceau d’hôpital, je ne me lasse pas de l’admirer. Sa peau de poupée, blanche comme la neige. Ses petites mains, son visage d’ange …elle me semble tellement fragile. Alors, c’est pour elle, grâce à elle que je continue de vivre, elle est ma force. Hier, quand nous sommes arrivées ici, les médecins me l’ont prise pour lui faire toute une batterie d’examens afin de vérifier qu’elle était en bonne santé. Je ne me suis pas laissé approcher le temps que mon bébé me soit rendu. Je ne pensais pas qu’il était possible d’aimer autant qu’en cet instant. Quand je pense qu’à une période, je ne voulais pas d’enfant, du moins pas dans la situation dans laquelle je me trouvais, maintenant je n’ose imaginer un seul moment loin d’elle. Mes seins sont douloureux, hier une infirmière m’a demandée si je souhaitais nourrir mon bébé ou si je préférais lui donner le biberon. Je n’ai pas hésité un instant en décidant de l’allaiter, je veux ce qu’il y a de meilleur pour ma fille et égoïstement, je sais qu’elle ne dépendra que de moi pour se nourrir autant que moi, je ne dépends que d’elle pour me battre. Je la regarde s’agiter dans son sommeil, le réveil ne devrait plus tarder. Je remonte le drap sur moi pour dégrafer la chemise de nuit affreuse que m’a fournie l’hôpital. À peine le temps de terminer qu’Opale se manifeste en gémissant. Je me dépêche de la prendre dans mes bras afin qu’elle tète, je ne supporte pas de la voir pleurer et s’agiter d’attendre. Je suis toujours en train de l’admirer quand ça frappe à ma porte. Je n’ai pas le temps de répondre que celle-ci s’ouvre sur une femme. Je la détaille rapidement ; tailleur noir, chignon strict et sacoche en cuir dans la main. — Bonjour Ambre, je suis Cindy Scobe, assistante sociale. Comment allez-vous ? Une assistante sociale ? Rien qu’à l’évocation de son emploi, je sens les frissons me remonter dans tout le corps. Je serre un peu plus fort Opale contre moi, je ne sais pas exactement pourquoi elle est là, mais il est hors de question qu’elle vienne pour me prendre mon enfant. Malgré mon absence de réponse, elle s’installe dans le fauteuil à côté de mon lit et sort un calepin et un stylo de sa sacoche. — Je viens vous voir pour discuter Ambre, détendez-vous, dit-elle en me souriant. — Que me voulez-vous ? — Le directeur de l’hôpital m’a fait appeler pour m’expliquer votre situation. Je ne vous veux aucun mal Ambre, j’aimerais juste que nous parlion, me répond-elle en souriant. C’est la petite Opale je présume ? Je resserre encore plus fort ma fille contre moi quand je la vois se lever pour la regarder de plus près. Il est impensable qu’elle s’approche de ma fille, ni même qu’elle pose les yeux sur elle ! Comprenant sans doute mon geste, elle se rassoit et griffonne sur son calepin. — Si vous me parliez un peu de vous ? J’ai cru comprendre que vous avez perdu la mémoire …Avez-vous des souvenirs qui vous sont revenus d’avant votre captivité ? Mon cerveau tourne à plein régime. Je dois avouer que je n’y ai pas pensé depuis que je consacre mon temps à ma fille et avant sa venue au monde, je n’y pensais plus non plus, préférant me focaliser sur ma grossesse. Maintenant que je suis dehors, je vais pouvoir rechercher réellement qui je suis. — Je …commençais-je. Non je ne sais pas, je n’y ai pas réfléchi. Mon regard se porte sur ma petite fille qui ne tète plus, elle m’observe. Il va falloir que je recherche qui je suis, mais il va aussi falloir que je m’occupe de son papa. Je me rappelle l’avoir vue avec la police hier, avant que les pompiers ne m’emmènent, je suppose qu’il est au fond d’une cellule en train d’attendre et d’espérer mon aide pour l’en faire sortir. Amandine a été embarquée aussi, mais je jure que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elle passe le reste de sa vie derrière les barreaux, qu’elle reste loin de ma famille ! — Ambre ? Vous m’écoutez ? — Désolée, je … Écoutez, je ne sais pas encore qui je suis réellement et je ne veux pas chercher de tout de suite. Ma priorité c’est ma fille et rien d’autre, dis-je d’un ton sec. — Justement, je suis là pour cela. Je suis mandatée d’urgence pour savoir si vous serez apte à vous occuper de votre enfant. Je … — Que voulez-vous dire ? la coupais-je. Je suis parfaitement capable de m’occuper de mon bébé ! Je ne veux que le meilleur pour elle ! m’emportais-je — Calmez-vous Ambre s’il vous plait. Nous souhaitons toutes les deux la même chose : le bien-être de cet enfant. Je ne dis pas que vous n’êtes pas apte à vous en occuper, mais je me dois de faire mon travail et d’enquêter. Mon sang bout dans mes veines. Je me suis tue trop longtemps. Après ce que j’ai traversé pour en arriver là, ce n’est pas cette femme qui ne me connaît pas qui va juger de si je suis capable ou non ! — Sortez …SORTEZ DE MA CHAMBRE ! Je n’ai pas pu retenir ce hurlement, je ne veux plus la voir ! Je veux qu’on me laisse tranquille avec ma fille, ce n’est pas compliqué ! On m’a déjà enlevé l’homme que j’aime, je ne supporterai pas qu’il arrive autre chose à ma famille. — Très bien, je vois, dit-elle en griffonnant dans son carnet une dernière fois avant de le ranger et de se lever. Je reviendrai vous voir plus tard Ambre pour discuter. En attendant, je vous laisse vous reposer, prenez soin de ce petit ange. Elle pose un dernier regard sur Opale avant de quitter ma chambre. Comme si mon cerveau se reconnectait au présent à cet instant, les hurlements de ma fille résonnent à mes oreilles. Elle est toujours contre moi et pleure à plein poumon en se débattant. Je me sens démunie. Je ne suis pas une bonne mère, je suis incapable de calmer ma fille, je suis incapable de construire ma vie avec l’homme que j’aime, je suis incapable de savoir exactement qui je suis … Mes larmes et un hurlement sortant du plus profond de mes entrailles se mêlent aux larmes et aux cris d’Opale. Nous pleurons ensemble, ne sachant pas de quoi demain sera fait, ne sachant pas si nous pourrons rester ensemble. Je finis par me calmer, il faut que je leur prouve à tous que j’ai les capacités d’être une bonne mère pour Opale, que je saurais m’en occuper quoiqu’il m’en coûte. Je caresse le visage de mon petit ange qui dort enfin, repu de mon lait. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. — Tu as raison ma chérie, nous allons-y arriver. Ensemble et pour toujours. Des coups répétés contre ma porte se font entendre, encore et avant que je n’aie le temps de répondre, celle-ci s’ouvre sur un homme. Mon cœur rate un battement, avant que je ne comprenne mon erreur. Grand, musclé, les cheveux bruns, les yeux d’un bleu intense ...j’ai pensé que mon Julien venait nous retrouver, mais, même si celui qui me fait face lui ressemble énormément, ce n’est pas lui. Ma mémoire refait surface d’un seul coup et les derniers évènements se dessinent sous mes yeux. C’est lui qui m’a sauvée, lui qui a appelé les secours, lui qui s’est battu contre ...son frère ! — Bonjour Ambre, comment vas-tu ? dit-il en s’approchant de mon lit. Je ne sais quoi lui répondre. Je le regarde prendre place sur la chaise sur laquelle se trouvait tout à l’heure cette femme qui tentait de me prendre Opale. Il me regarde et me sourit avant de désigner la petite. — Elle a l’air de bien dormir ! Je souris quand mon regard se pose sur elle. Elle dort à poings fermés dans mes bras. En relevant mon visage, je le vois me regarder et sourire à son tour. Je ne suis pas très à l’aise en sa présence, mais je me dois de faire bonne figure et de me retenir de lui hurler de me laisser tranquille. C’est tout de même grâce à lui qu’Amandine ne mettra jamais la main sur ce que j’ai de plus cher au monde ! Alors, même s’il a envoyé son frère dans la gueule du loup, ce n’est qu’un malentendu que je réparerais le plus rapidement possible, je ne dois pas lui en tenir rigueur. — Tu veux que je t’approche le lit pour que tu puisses la coucher ? Je resserre Opale contre moi, lui aussi veut me prendre mon enfant, ils sont tous ligués contre moi ! — Hé, calme-toi Ambre, je ne te veux aucun mal et encore moins à Opale. Je veux juste vous aider. – Pourquoi ? lui demandais-je, les mots arrivant enfin à franchir mes lèvres. — Parce que dès la première fois que je t’ai vue, j’ai compris qu’il y avait un problème. J’ai été trop lâche pour creuser plus loin, et je m’en veux terriblement de ce qui t’est arrivé, du moins ce que j’en sais. Et parce qu’Opale est ma nièce et, à défaut de son père, j’aimerais si tu me le permets, être présent pour elle. Je veux qu’elle sache tout au long de sa vie qu’elle pourra compter sur moi. — Opale a un père, hurlais-je. Il va revenir et nous fonderons une famille ! Les larmes me brûlent les yeux, comment ose-t-il douter de son frère ! — Laisse-moi la poser dans son lit s’il te plait Ambre, me demande Benjamin en tendant les bras vers nous. — Toi aussi tu veux me la prendre c’est ça ? Personne ne me prendra mon enfant ! — Comment ça moi aussi je veux te la prendre ? — T’es de mèche avec cette femme de tout à l’heure ! Mes nerfs lâchent. Je hurle dans cette chambre et perds pied quand Benjamin me prend mon bébé des bras. J’arrache le capteur placé sur mon doigt pour me lever de mon lit, il n’aurait jamais dû m’enlever mon bébé des bras. Avant que je n’esquisse le moindre geste une fois debout, il me retient et me murmure, dans le creux de l’oreille, de me calmer. Mon cœur semble écouter sa voix et ralentit ses battements. J’observe Opale, paisible dans son lit, mes cris ne semblent pas l’avoir perturbée. Sous l’impulsion de Benjamin, je me rassois sur mon lit tout en restant sur mes gardes, s’il tente le moindre geste envers nous, rien ne pourra m’arrêter. — Bon maintenant que tu es calmée, explique-moi c’est quoi cette histoire Ambre. Qui est cette femme et que voulait-elle ? J’hésite à lui répondre, je ne sais pas si je peux lui faire confiance. Je me décale, nos corps sont trop proches l’un de l’autre. — Fais-moi confiance Ambre, je ne vous veux aucun mal, je te le jure, continue-t-il comme s’il avait lu dans mes pensées. Je veux juste comprendre et vous aider...S’il te plaît. J’inspire un grand coup avant de commencer. — Une femme est venue tout à l’heure, je ne me rappelle plus de son nom. Elle me disait qu’elle enquêtait afin de savoir si j’étais apte à m’occuper d’Opale. Elle veut me prendre ma fille ! lui dis-je pendant que les larmes reprennent leur course sur mes joues. — Ne t’inquiète pas de ça, je vais me renseigner et personne ne te prendra Opale, je t’en fais la promesse, me répond Benjamin en plongeant son regard dans le mien. Pour le moment il faut que tu penses à toi et que tu reprennes des forces. Je n’ai pour seule réponse qu’un mince sourire à lui offrir. Je n’ai d’autre choix que de lui faire un minimum confiance, il est le seul à pouvoir m’aider en attendant que je puisse retrouver Julien. — Il faut aussi qu’on discute un peu, enchaîne-t-il. La police va venir te voir dans la journée pour te poser des questions, mais j’ai moi aussi besoin de savoir certaines choses te concernant. — Je n’ai rien à te dire ni même à eux, je ne sais pas qui je suis réellement… — Justement, ils tenteront de répondre à ça, mais pas seulement. Il va falloir que tu leur dises ce qui s’est passé le temps de ta captivité. Ce que tu as enduré aussi … Des flashs me reviennent, Amandine au-dessus de mon corps, la lame du couteau que j’ai laissé glisser sur moi pour en finir, les yeux de Julien quand il m’a fait l’amour pour la première fois… — Amandine. Elle … Elle m’a forcée à faire des choses que je ne voulais pas. — Je suis désolé Ambre, tellement désolé de devoir te ramener dans cet enfermais, tu vas devoir revivre tout ça mentalement pour leur expliquer, tout ce que t’ont fait Amandine et Julien. — Julien ne m’a rien fait, crachais-je

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