« Je n’ai rien fait pour toi. »
Elle n'était pas prête à lâcher l’affaire, même si nous attirions des regards curieux de la part des passants.
« Si. » Elle reniflait. « Tu m’as aidée. »
Je n'étais pas préparé à ce côté doux de Prija. J'aurais pu faire une vive remarque, mais à la place je l'ai attirée contre moi et j'ai attendu qu'elle dise quelque chose.
Son temps dans les rues de Bangkok l'avait endurcie. Elle en savait trop sur les hommes, leurs désirs et leurs habitudes brutales. Sa défense contre toute possibilité de sentiments envers la moitié masculine du monde était son attitude belliqueuse.
J'ai compris pourquoi elle avait développé ce mécanisme : pour garder une distance émotionnelle, même si sa profession l'obligeait à avoir les relations physiques les plus intimes.
Elle a
