Malgré cette compétence plus particulière en matière cérébrale et nerveuse, comme je savais que du Boulbon était un grand médecin, un homme supérieur, d’une intelligence inventive et profonde, je suppliai ma mère de le faire venir, et l’espoir que, par une vue juste du mal, il le guérirait peut-être, finit par l’emporter sur la crainte que nous avions, si nous appelions un consultant, d’effrayer ma grand-mère. Ce qui décida ma mère fut que, inconsciemment encouragée par Cottard, ma grand-mère ne sortait plus, ne se levait guère. Elle avait beau nous répondre par la lettre de Mme de Sévigné sur Mme de la Fayette : « On disait qu’elle était folle de ne vouloir point sortir. Je disais à ces personnes si précipitées dans leur jugement : « Mme de la Fayette n’est pas folle » et je m’en tenais l
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