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Le Vagabond des etoiles

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Le Vagabond des étoiles (The Star Rover) est un roman fantastique de l’écrivain américain Jack London, publié en 1915.

Il est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de l’auteur.

Présentation

Jack London ne cessera de dénoncer la brutalité des prisons.

Il écrira dans son roman autobiographique Les Vagabonds du rail :

« La manière dont sont traités les hommes est tout simplement une des très moindres horreurs impubliables du pénitencier du comté d’Erié. Je dis « impubliables » mais je devrais plutôt dire « impensables ». Elles étaient impensables pour moi jusqu’à ce que je les voie, et pourtant je n’étais pas une poule mouillée ; je connaissais déjà les aléas du monde et les horribles abysses de la déchéance humaine. Il faudrait lâcher une boule de plomb très lourde pour qu’elle atteigne le fond de l’océan, soit le comté d’Erié, et je ne fais qu’effleurer légèrement et facétieusement la surface des choses telles que je les ai vues là-bas. »

Résumé

| En Californie, enfermé dans la Prison d’État de San Quentin, le professeur Darrel Standing attend son exécution. Sur ses huit années d’incarcération, il en a passé cinq dans les ténèbres d’un cachot surnommé la « mort vivante », pour rébellion. Il y a subi le supplice de la camisole de force.

Pour échapper à cette situation intenable, et suivant le conseil d’un codétenu avec lequel il communique par tapotements contre le mur, il pratique l’auto-hypnose, et s’évade par la pensée. Ce procédé lui permet de revivre, tour à tour, certaines de ses vies antérieures…|

|Wikipédia|

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PRÉFACE DES TRADUCTEURS
PRÉFACE DES TRADUCTEURSCe titre de Vagabond des Étoiles est symbolique. L’honorable assassin, Darrell Standing, a été condamné à la réclusion pour la vie et purge sa peine dans le bagne de San Quentin, en Californie. Possédant une certaine éducation, et ancien professeur d’agronomie, il est fortement imbu de supériorité intellectuelle. Au lieu de se courber silencieusement sous la loi de fer, qui est désormais la sienne, il aggrave son cas en morigénant les gardiens, plus ou moins brutaux, qui commandent en cette géhenne, et en adressant aux autorités supérieures, chaque fois que l’occasion s’en présente et qu’il le juge nécessaire, des remontrances bien senties. Il se fait prendre en grippe, et les châtiments, de plus en plus implacables, s’abattent sur lui ; notamment celui de la terrible camisole de force. Loin de se soumettre, toujours plus il se rebiffe. Finalement, il est impliqué dans un complot de prétendue dynamite, soi-disant introduite par lui dans l’enceinte du bagne. Comme, on lui sait la tête dure, il a beau nier on ne le croit pas. Et, plus il niera, sous les menaces et les châtiments empirés, moins on le croira. La situation est sans issue et le résultat en est, pour l’honorable professeur Darrell Standing, que la sinistre « cellule solitaire », réservée aux « incorrigibles », se referme à tout jamais sur lui. Mort vivant, il y devra terminer ses jours, non sans que les autorités, toujours obsédées par la fameuse dynamite, ne continuent à mettre tout en œuvre afin de lai extirper un secret inexistant. Mais, tandis que, pour des périodes toujours plus longues, il gît là, sur le sol de son cachot, étreint, comme une masse inerte, dans la camisole de force, Darrell Standing, dans une sorte de transe cataleptique, produite par l’excès même de la souffrance, parvient à dédoubler sa personnalité physique et morale. Tandis que son corps demeurera captif, son esprit, libéré, s’enfuira de sa dépouille charnelle et s’en ira vagabonder dans le temps et dans l’espace, jusqu’aux étoiles. Alors le condamné de San Quentin, l’actuel professeur assassin Darrell Standing, revivra successivement toutes ses existences passées, depuis l’époque oil il rampait dans la fange, aux premiers âges du monde. Il réincarnera tous les corps animés par son âme immortelle, qui leur a survécu. Rappelons brièvement que cette théorie philosophique de la réincarnation des âmes, de leurs transmigrations consécutives dans des corps différents (c’est ce qu’on appelle la « métempsychose »), a été admise dès l’Antiquité, par de nombreux philosophes, notamment par Pythagore, qui affirmait avoir eu en ce monde plusieurs vies successives, « II avait d’abord été Aïthalides, et alors il passait pour fils d’Hermes [nom grec de Mercure], Ce dieu lui avait accordé une faveur spéciale qui devait être de ne jamais perdre la mémoire de ses vies à venir. Il mourut, et ton âme passa dans le corps d’Euphorbos, qui fut tué par Ménélas à la guerre de Troie, comme on le voit au Chant XVII de l’Iliade. Or, racontait Pythagore, Euphorbos se rappelait sa vie précédente sous le nom d’Aïthalides, puis les voyages qu’il avait faits après sa mort, les plantes, let corps d’animaux qu’il avait habités, enfin son existence dans let Enfers et ce qu’il y avait vu. « Euphorbos étant mort, son Ame passa dans le corps d’Hermotimos. Hermotimos avait, à ton tour, conservi le souvenir des combats que, sous le nom d’Euphorbos, il avait soutenus contre Ménélas. Il reconnut, dans un temple d’Apollon, les débris du bouclier qne Ménélas avait consacré à ce dieu : c’était le bouclier que Ménélas portait quand il combattit contre Euphorbos. « Après la mort d’Hermotimos, l’âme de ce dernier passa, disait Pythagore, dans le corps de Pyrrhos, pécheur de Dilos, et c’est da corps de Pyrrhos qu’elle vint animer le corps de Pythagore. Ainsi, prétendait le célèbre philosophe, Aïthalides, Euphorbos, Henmotimos, Pyrrhos, Pythagore, cela fait cinq corps d’hommes, que la même âme a successivement habités, et il faut y ajouter un certain nombre de plantes et de corps d’animaux 1 . » La même âme pouvait non seulement animer des formes de sexes différents, mais, comme on le voit, des animaux et des plantes. On retrouve cette croyance, qui se rapporte, en somme, à l’idée d’une commune origine de tous les êtres animés et de touts la nature vivante, jusque dans les plus vieilles épopées celtiques. Elle a été reprise par des philosophes modernes et fournit un aspect intéressant de la théorie de l’hérédité, car quelque chose subsistera toujours, dans l’incarnation présente, des incarnations antérieures. La doctrine spirite, notamment, fondée par Allan Kardec (1803-1869), reprit à son compte la théorie de la réincarnation. Elle diffère de celle de la simple métempsychose en ceci que jamais l’âme humaine, qui peut avoir son origine dans des esprits inférieurs, ne rétrograde vers ceux-ci. Au moment de la mort, l’âme se détache du corps, erre dans l’espace jusqu’au moment de sa réincarnation, et revient s’améliorer sur la terre, par la souffrance. Puis, quand elle est parvenue à un état de pureté suffisant, elle quitte définitivement notre monde, pour aller habiter des mondes plus parfaits et se rapprocher continuellement de V Esprit Divin, dont elle fera partie quelque jour. Divers savants et philosophes modernes, Sir Oliver Lodge, en Angleterre, Lombroso en Ilalie, le colonel de Rochas en France (auquel Jack London fait allusion dans ce livre), Camille Flammarion, les Dr Richet et Paul Gibier (condisciple de L. Pasteur), sc sont, entre autres, occupés de cette doctrine au point de vue scientifique et ont écrit à son sujet des ouvrages intéressants. Il va de soi que nous n’avons à envisager ces systèmes qu’au point de vue des péripéties littéraires et romanesques’ qu’en a tirés Jack London. Leur mise en action nous vaut un certain nombre de récits, où l’on retrouve toute la verve, puissamment évocatrice, du célèbre romancier californien. C’est ainsi que le condamné Darrell Standing réincarne l’enfant qu’il fut en une vie antérieure, dans une tragique caravane d’immigrants, massacrée traîtreusement au pays des Mormons. Plus en arrière, il revit le sort d’un naufragé, jeté par la tempête sur une île rocheuse et déserte, où, par la force des choses et l’implacable loi de l’existence, il retourne à l’homme primitif et à l’âge de pierre. Plus loin encore dans le passé, il se retrouve centurion romain, à Jérusalem, lors du grand drame du Christ, auquel il assista. Il visite la Corée, où il a vécu une fabuleuse et farouche aventure, et revoit également la première femme qu’aux temps préhistoriques, il aima et pressa contre sa poitrine velue. Et toujours, dans toutes ses existences, fut en lui la « colère rouge », cette folie de tuer qui, finalement, va l’envoyer à la potence. À côté de ces récits divers, mais qu’une même unité morale relie tons entre eux, revient, comme un inlassable leitmotiv, la narration de ses souffrances endurées dans son bagne par le malchanceux condamné. Jack London, qui a frôlé, dans sa cahoteuse existence, tant de coupables et misérables déchets de la société, nous peint cruellement, sur des confidences directes reçues par lui, quelques-uns des sombres drames qui se jouent derrière les murs clos des maisons de force : Les bagnards qu’il nous présente ne sont pas des fantoches sortis, tout armés, de son imagination de romancier, comme le falot criminel du Dernier jour d’un condamné, de Victor Hugo ; ni des personnages, presque aussi fantaisistes, qu’un journaliste qui passe ignore profondément, et auxquels il prête, malgré lui, une parlie de ses propres sentiments. L’auteur nous montre ici la vraie face de ces êtres dégénérés et sanglants, qui s’enorgueillissent de leurs cerveaux faussés. L’honorable professeur-assassin est, au demeurant, un ardent humanitaire, épris de justice comme pas un, et qui ne cesse de prêcher… le respect de la vie humaine. Cette déformation du réel se retrouve, semblable, chez tous les criminels et est bien connue de tous ceux qui les ont étudiés. De même, geôliers et fonctionnaires de tout ordre, dans le côtoiement journalier du dangereux gibier dont ils ont la garde et dont ils répondent, souvent au péril de leurr propre vie, finissent par y perdre la tête. Et ce sont, dès lors, de part et d’autre, d’effroyables et impitoyables brutalités qui s’affrontent. C’est là ce qu’avec une poignante émotion nous décrit Jack London. Tant en ce qui concerne ces sombres peintures qu’au cours des récits accessoires, une flamme admirablement tragique, et qui atteint par moments à une quasi-géniale grandeur, enveloppe tout ce volume. C’est un de ceux auxquels Jack London a le plus passionnément travaillé et où il a mis le plus de lui-mime. Le texte original est un pea plus touffu que celai que nous présentons au public. Il a été allégé, en certaines de ses parties, avec l’autorisation de Mrs. Jack London. Paul Gruter et Louis Postif.

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