XVIILa captivité de M. et Mme Jean Knightley ne fut pas éternelle. Le temps s’améliora bientôt suffisamment pour leur permettre de repartir. M. Woodhouse, comme d’habitude, s’efforça de persuader sa fille de rester avec ses enfants, mais il dut finalement se résigner à les voir tous disparaître. Il reprit le cours de ses lamentations sur la destinée de cette pauvre Isabelle, laquelle, en réalité, entourée de ceux qu’elle adorait, perspicace pour leurs mérites, aveugle quand il s’agissait de leurs défauts, toujours surchargée de légères besognes, pouvait, à bon droit, être citée comme un modèle de bonheur féminin. Le lendemain de leur départ, il arriva une lettre de M. Elton pour M. Woodhouse, longue, polie, cérémonieuse : « Il présentait ses meilleurs compliments ; il comptait se mettre