le secret de la belle-fille

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dans la Capitale du royaume le jeune conseiller à la gestion du trésor royal est face à une difficulté, celle de se trouver au plus vite une épouse. au final c'est le roi qui va choisir pour mais contre toute attente l'amour sera au rendez-vous.

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Prologue
Dans le village de Nkene Oveng, où se trouvait le palais du royaume de Si Boro, et dans lequel résidait le roi, vivait un vieil homme du nom de Ndzengborro Eki. Il était né dans ce village, son père, son grand-père, et le père de ce dernier étaient eux aussi de ce village. Le vieil homme faisait partie des notables du village, cela lui conférait un certain statut d’intouchable. Pour s’en prendre à lui, il fallait avoir de sacrées bonnes raisons. Il avait épousé deux femmes, qui lui avait données des fils et des filles, et à ce stade on aurait pû se dire que l’homme était heureux. Mais non. Même si la polygamie est une façon de vivre qui n’avait rien de nouveau dans le royaume, et qu’en général les choses se passaient plutôt bien entre les co-épouses, ce n’était pas le cas dans la famille de Ndzengborro Eki. Depuis plusieurs saisons sèches, ses épouses se faisaient la guerre, et cela empirait durant les périodes pendant lesquels l’un de ses fils décidait de se prendre une femme.  Elles se disputaient pour avoir le droit de proposer l’une ou l’autre de leurs parentes et bien souvent le jeune homme concerné n’était lui-même pas intéressé par le choix des deux femmes. Et le fait que leur choix ne reçoive pas l’approbation du concerné, avait pour résultat qu’elles déversaient leur fureur sur lui et sur le vieil homme. Ndzengborro Eki se demandait souvent ce qui leur arrivait. Cette animosité entre elle n’avait pas toujours été là. Mais il est vrai que venant toutes les deux de familles puissantes, elles pensaient devoir recevoir de l’homme, peut-être plus que ce qu’elles recevaient. Allez savoir pourquoi. Cette année-là, c’était au tour du plus jeune de ses fils de se trouver une épouse. En réalité, cela faisait bien longtemps que son père lui en parlait, cependant Oboun était un jeune homme plein de principes. Il voulait choisir son épouse, tout seul, et puis il voulait en avoir une seule. La vie chaotique de son père avec ses deux femmes, trop peu pour lui. Surtout qu’à cause des deux femmes il y avait désormais comme une rivalité entre ses frères et lui. Il leur en voulait à cause ça. Les années se succédaient dans la vie d’Oboun invariablement semblables les unes aux autres, le vieux Ndzengborro Eki, son père l’avait encouragé à se marier. Mais malgré cela, il ne semblait pas se décider. Non pas qu’il fut incapable de se trouver une femme, non, en fait son statut de conseiller du roi le gardait souvent hors de chez lui très longtemps, et les missions dont il était chargé était trop importantes pour qu’il soit distrait par une femme durant celles-ci. Il voyageait donc à travers le royaume sans prendre le temps de regarder autour de lui. Et puis il ne voulait pas épouser une femme simplement pour qu’elle devienne un ornement pour sa case, mais aussi pour être sa compagne. Une femme qui lui serait loyale, et non pas se trouver dans la situation de devoir batailler durant des lunes afin de construire leur relation. C’était un peu présomptueux, il s’en rendait compte, mais c’était ce qu’il voulait. Ou au moins avoir à ses côtés une personne pour qui il ait de l’estime dès le départ. Et bien qu’il réalise que la tâche allait être ardue et que le temps était ce qui lui manquait. Il s’entêtait, enfin, disons plutôt qu’il gardait espoir. L’espoir si mince soit-il qu’à vingt-cinq saisons sèches il allait rencontrer, au détour d’une rue, une femme qui réveillerait son cœur endormit. Son grand frère Otse avait bien vécu cela alors… Sa belle-mère, la deuxième épouse de son père, avait proposé d’aller épouser pour lui, une jeune femme dans son village. Ce qui n’était pas une mauvaise chose pourtant, vu l’état critique des rapports entre eux, Oboun se méfiait. Sa propre mère lui avait elle aussi proposé, une de ses lointaines parentes, pas trop mal faite de sa personne, mais là aussi Oboun était méfiant, il savait sa mère avide d’argent et il était convaincu, qu’elle n’avait pas choisie cette jeune fille sans une idée bien tordu derrière la tête. Il avait donc refusé les deux propositions, et savait que cela voulait dire une guerre ouverte entre lui et les deux femmes. Dans son village, et au vu de son statut dans le royaume vingt-cinq saisons sèches c’était déjà beaucoup trop, il lui fallait trouver une femme et l’épouser, il en était conscient. Et depuis peu, et cela à l’insu des siens, il avait commencé à se renseigner, sur différentes jeunes femmes de bonnes familles de la région. Entre ses devoirs au palais et partout dans le royaume, ainsi que ses investigations pour se trouver une épouse, Oboun n’avait plus beaucoup de temps à consacrer à son père. Des quatre fils qu’avait le vieil homme, Oboun était le seul qui aimait passer des heures en compagnie de lui. A chaque fois qu’il le pouvait, il descendait jusqu’au domaine de celui-ci, souvent juste pour le voir et prendre des nouvelles. Les autres pensaient certainement, à tort, qu’en grandissant on devait montrer son autonomie en gardant quelques distances avec ses géniteurs. Oboun avait vécu longtemps loin des siens, dans un royaume étranger, cela expliquait peut-être un peu son attachement à son père. Toutes ces saisons au loin, il avait surement appris, plus que les autres, la valeur d’avoir encore ses parents et de pouvoir apprécier leur présence à leur juste valeur, même celle de sa mère, qui soit dit en passant était d’une nature plus que compliquée. Jamais satisfaite, toujours en quête de preuve d’affection de ses enfants et de son époux et cela avait tendance à mettre Oboun très mal à l’aise. Car on ne pouvait jamais avoir un avis contraire au sien sous peine d’être accusé de lui manquer de respect, ou pire de ne pas l’aimer. Le village Nkene Oveng qui abritait le palais du roi, ainsi que la plupart de ses ministres et conseillers était le plus grand du royaume par la taille. Nombreux étaient les personnes qui étaient venu y vivre, pour se rapprocher de leurs obligations auprès du roi, cependant, d’autres étaient venu y chercher sa protection ou celle d’une personne bien placée à ses côtés. C’est ainsi que le village s’était étendu. Certains disaient qu’il aurait pu à lui seul, être un royaume à part entière. La plupart des personnes qui y vivaient étant des notables, leurs domaines étaient souvent immenses. Ici lorsqu’on faisait une visite à un proche ou à un ami, il valait souvent mieux y aller à cheval, sauf si on aimait la marche ou qu’on n’avait pas de cheval. On ne pouvait pas simplement dire qu’on allait visiter untel, et qu’on serait de retour bientôt. Nkoghe Obame, était un homme d’un certain âge déjà, même si pas très vieux, qui était originaire du village Asseng Odzip, il était né et avait vécu une grande partie de sa vie dans son village, avec sa famille, jusqu’à ce qu’un conflit opposant son jeune frère à l’un de leurs voisins, se termine en drame. Après la mort de ce dernier, ils s’étaient vu menacé lui et sa famille, malgré que le tribunal des anciens ait reconnu la culpabilité du défunt dans l’affaire qui l’opposait à son frère. Les parents du défunt se relayaient pour faire vivre à l’homme et à sa famille un quotidien infernal. Et ses deux jeunes sœurs étaient souvent la cible de ceux-ci. Malgré que nombreux dans le village les aient soutenus, il se dit qu’il valait mieux éviter un autre drame. Aussi, afin de mettre sa famille à l’abri de la vindicte populaire, il avait donc décidé de venir vivre à Nkene Oveng avec les siens ; ses deux jeunes sœurs, son jeune frère, ainsi que leurs épouses et ses deux garçons, son jeune frère n’ayant pas encore eu d’enfant. Sous la protection du roi, qui après avoir eu connaissance de son histoire, avait pris l’engagement de veiller sur leur sécurité à tous, et avait aider l’homme à s’installer dans la région. Même si au quotidien l’aide du roi n’était pas nécessaire, le fait de bénéficier de sa protection avait quelques avantages non négligeables dans la Capitale. On obtenait facilement des partenaires d’affaires au sein des personnes plus influentes du royaume, et bien souvent le roi se portait garant si vous vouliez emprunter du Miang ou du matériel à une personne. Ses jeunes sœurs étaient déjà toutes deux en âge se marier, mais personne encore ne s’était présenter pour l’une ou l’autre depuis qu’ils étaient dans la Capitale, il faut dire que les deux jeunes femmes étaient de nature plutôt discrète. Certains disaient aussi que leur présence dans le village était si récente, que les jeunes hommes intéressés préféraient attendre encore un peu, avant de se prononcer afin de mieux les observer. L’homme quant à lui se disait simplement que lorsqu’un homme serait intéressé, réellement intéressé, il saurait où le trouver, rien ne pressait. Les deux jeunes femmes étaient toutes les deux de tempérament plutôt posé, elles s’affairaient dans et hors de la case qu’elles partageaient avec leur frère ainé et sa famille, aidant tantôt une belle-sœur tantôt l’autre, ou s’occupant de leurs neveux. Les épouses de leurs frères avaient aussi des champs qu’on leur avait attribués en arrivant dans la Capitale, et les deux jeunes femmes s’affairaient donc là-bas aussi. En partant de son village, Nkoghe avait vendu tout ce qu’il y possédait, les terres agricoles, leurs cases ainsi que tout leur bétail. Il avait donc pu acheter des terres pour son jeune frère et lui, et y construire leurs cases respectives. Il avait apprécié à sa juste valeur la protection offerte par le roi mais il ne voulait pas être une charge pour le souverain. Il arriva donc à la Capitale avec de quoi s’installer avec sa famille. Etant l’ainé de la fratrie, Nkoghe avait décidé de garder ses jeunes sœurs avec lui, dans sa case. La plus âgée des deux sœurs était Akeng Obame, s’était une jeune femme discrète, et très introvertie, on ne l’entendait que très rarement parler. Lorsqu’elle n’avait rien à faire, elle allait s’assoir sur une chaise devant la case de son frère et observait le film de la vie qui se déroulait là devant ses yeux, en silence. C’était ce qu’elle appréciait le plus. Toutefois les occupations dans et hors des cases ne manquaient pas, alors elle était plus souvent occupée, qu’autre chose. Meboune Obame quant à elle, était plus extravertie que sa sœur sans l’être vraiment, elle pouvait discuter des heures avec ses frères et sa sœur, ou l’une ou l’autre de ses belles-sœurs, cependant en présence d’étrangers elle se retrouvait aussi muette que sa sœur. Parfois bien plus. La jeune femme était méfiante et pas très facile à vivre. Et après les périodes difficiles qu’ils avaient traversés dans leur village, elle l’était devenue bien plus. Son frère tentait souvent de la convaincre de se faire des amis, ou au moins de répondre de façon plus aimable aux personnes qui l’abordaient, elle n’en faisait rien. Peut-être de peur d’être trahie ou pris à partie par les gens de Nkene Oveng, qui sait. Les deux jeunes femmes ne se ressemblaient cependant pas beaucoup physiquement s’entend, alors qu’Akeng était une grande jeune femme avec par-ci par-là quelques rondeurs bien mesurées, de longs cheveux noirs et une démarche féline, sa petite sœur, était une petite dame avec des rondeurs en veux-tu en voilà, une chevelure atteignant à peine le haut de ses épaules, une femme de caractère aurait-on pu dire en la voyant. Et bien sûr ceux qui aurait pensé ça se seraient bien trompés sur son compte. Meboune était fiancée dans leur village, mais avec le drame qu’elle et sa famille avaient fui, il lui était désormais impossible d’épouser l’homme qu’elle aimait. Malgré cela, elle n’avait pas fait preuve de réticence quant à leur départ pour Nkene Oveng, Akeng quant à elle, ne s’était pas prononcée se contentant de suivre ses frères dans cet exile. On aurait dit qu’elle ne désirait rien, qu’elle ne faisait plus de projet, elle se contentait de faire ce qu’on lui demandait, comme un automate. Depuis la mort prématurée de leur père dans des circonstances plus que suspectes, plusieurs saisons sèches auparavant, elle s’était renfermée sur elle-même. Obame Evine, leur père, avait été de son vivant le guérisseur de leur village, il avait commencé l’initiation de sa fille durant son enfance et était donc plus proche d’elle que de ses autres enfants. Le reste de la famille avait donc conclut de son isolement, qu’elle souffrait simplement plus que les autres, de la perte de leur père. Et cet exile imposé n’était pas de nature à améliorer les choses. C’est en tout cas ce que se disait son frère ainé. Il essayé de l’intéresser au commerce afin qu’elle puisse être en contact avec d’autre personne, mais elle trouvait toujours une raison de refuser. Elle prétendait qu’elle était plus douée pour la science des plantes que pour les affaires, mais dès qu’on lui demandait de s’installer comme guérisseur alors, elle répondait la même chose inlassablement « père n’a pas eu le temps de terminer mon initiation ». Et une fois qu’elle avait dit cela, les larmes lui montaient aux yeux, ce qui déchirait le cœur de son frère qui mettait fin à leur conversation en la consolant. Après avoir vécu cela plusieurs fois, il s’était dit qu’il valait mieux la laisser guérir à son rythme. Il serait toujours temps plus tard de la confier à l’un des anciens amis de leur père afin qu’il complète son initiation, pour qu’elle puisse enfin faire ce qu’elle aimait, c’est-à-dire, prendre soin des gens. Depuis le temps qu’ils vivaient tous à Nkene Oveng, ils avaient constaté que la jeune femme souriait maintenant plus souvent qu’avant, et pour son frère ainé c’était une bonne chose déjà. Il suffisait désormais de lui accorder le temps dont elle avait besoin. C’était réconfortant. Et alors que lui se réjouissait de l’amélioration de l’état général de sa sœur, le vieux Ndzengborro Eki était assis dans son Aba’a, et repensait au mariage de son petit dernier. Il faisait confiance à son fils pour se trouver une femme, bien sûr, en réalité ce qu’il appréhendait c’était les réactions de ses deux épouses envers cette dernière. A chaque fois qu’une nouvelle belle-fille entrait dans la famille, c’était toujours pareil, elle essuyait les quolibets et autres paroles ou mauvais comportements de ses deux épouses, et cela commençait à lasser le vieil homme, fort heureusement, non seulement Oboun était son dernier fils, ce serait donc la dernière fois qu’il allait vivre ça, mais aussi, il vivait plusieurs domaines plus loin, près du domaine royal. Et même si cela ne rendait pas sa future femme intouchable, elle serait tout de même loin de la portée des deux co-épouses, la plupart du temps. Et c’était un avantage non négligeable. Car les épouses de ses autres fils n’avaient pas cette chance. Elles qui vivaient sur les terres du vieil homme, avec leurs maris. On aurait pû penser qu’avec le temps, les deux femmes s’adouciraient, et commenceraient à traiter leurs belles-filles un peu mieux, mais non, et au final cette famille, comme le disait le vieil homme n’en était plus une, que de nom. Il en avait discuté avec le père de sa première épouse et celui-ci, lui avait recommandé de faire preuve de fermeté de temps en temps avec ses deux épouses. Et ce qui était un conseil avisé, était difficile à mettre en pratique pour le vieil homme. A l’image de son fils Oboun, le vieil homme avait passé ses jeunes années à se construire, et n’avait décidé de se marier que très tard, bien plus tard que son dernier né. En effet, Ndzengborro Eki avait pris femme lorsqu’il avait déjà plus de trente saisons sèches, et ses deux épouses étaient bien plus jeunes que lui. Il avait épousé la mère d’Oboun, sa première épouse, qui était fille de chef, alors qu’elle n’avait que vingt saisons sèche à peine, et quelques années plus tard, il avait épousé sa seconde épouse. La jeune femme avait à lors tout juste seize saisons sèches. Elles étaient donc pour lui, plus de jeunes sœurs qu’il tentait au mieux d’éduquer, plus que de véritables épouses. Et le fait qu’il avait eu d’elles des enfants plusieurs saisons sèches après leur mariage, il avait souvent le sentiment d’être le seul adulte dans tout ça. Et faire preuve de fermeté, il n’en était tout simplement pas capable, bien que cela lui arrive de donner de la voix, de temps en temps. Il se dit donc qu’il irait voir le père de sa seconde épouse, qui lui était le griot du roi, et tenterait d’obtenir de lui, une marche à suivre plus dans ses cordes. Il lui fallait faire quelque chose avant que la mort ne le surprenne et qu’il laisse sa famille dans un tel chaos. Que penserait son père de lui ? C’était urgent, et plus il s’y attèlerait tôt, et plus tôt il pourrait trouver une solution définitive et viable pour tous. Le plus urgent pour lui, c’était que ses fils fassent la paix. Les trois ainés avaient un genre de solidarité de surface, malheureusement ils étaient surtout d’accord lorsqu’il fallait se dresser contre leur plus jeune frère Oboun. Ils pensaient, à tort, que le jeune se rapprochait de leur illustre géniteur afin d’en obtenir quelques faveurs. Et les deux épouses se servaient de cette rivalité fraternelle pour mettre de l’huile sur le feu. Et elles ne rataient aucune occasion de semer la discorde, au sein de la fratrie. L’homme priait ses ancêtres en secret, pour qu’une occasion de montrer aux trois ainés qu’ils se trompaient sur les intentions de leur jeune frère, se présente enfin. Le mariage d’Oboun, et donc le remue-ménage que cela allait causer dans la famille, au sens large du terme, serait peut-être l’occasion tant attendu par le vieil homme. Pour l’heure il veillait surtout à ce que les choses n’aillent pas trop loin, entre ses enfants.        

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